• Cet article aura pour but de présenter l'émission dont le lien se trouve ci-dessous et qui met en avant le fait qu'on peut croire en ayant pourtant été profondément blessé, victime de maltraitance.

     

    Les invités:

     

    • Tim Guénard qui a rédigé un livre Plus fort que la haine." Il n'y a pas de blessures qui ne peuvent être lentement guéries par l'amour" dit-il. "Trop d'amour pour celui qui ne connaît pas peut paraître suspect." Celui qui souffre d'un manque d'amour peut devenir très agressif. On met toujours à l'épreuve ceux qui veulent nous aimer.
    •  Guy Gilbert: prêtre (soigner les jeunes maltraités en les mettant au contact des animaux)
    • Pascale Sent: journaliste spécialisée en psychologie (la foi malgré les blessures). Se libérer de ses dépendances (ouvrage rédigé par Pascale Sent). Un manque ontologique, donc spirituel, peut entraîner une addiction à la drogue.

     

     

    En conclusion, la souffrance vient d'un manque d'amour selon les invités et seul un travail spirituel peut permettre de retrouver un équilibre. On peut guérir de la souffrance, mais LENTEMENT. L'entourage doit être patient et bienveillant.

    Lien vers l'émission:

    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/les_plus_vues/les-mardis-des-bernardins-pourquoi-croire-malgre-les-blessures-/00058631

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  • Ces très belles paroles de Sainte-Thérèse d'Avila, tirée de ses "Ecrits" , elles sont une belle page de méditation sur la façon de cultiver son jardin intérieur pour le faire prospérer et en tirer les meilleures plantes. C'est ce travail spirituel qui éloigne de toute faiblesse en renforçant les "plantes" par le biais de la prière, par exemple, où nous tournons notre esprit vers des pensées positives, constructives, sources de vie et d'amour.

     

     

    "Voici celle qui me satisfait pour mon dessein. Je l’ai lue quelque part, ou entendue ; mais je ne saurais dire dans quel livre, ou de quelle bouche, ni à quel propos, tant ma mémoire est mauvaise. Celui qui veut s’adonner à l’oraison doit se figurer qu’il entreprend de faire, dans un sol ingrat et couvert de ronces, un jardin dont la beauté charme les yeux du Seigneur.
    C’est le divin Maître lui-même qui arrache les mauvaises herbes et doit planter les bonnes. Or, nous supposons cela fait, quand une âme est résolue de se livrer à l’oraison, et que déjà elle s’y exerce. C’est maintenant à nous, comme bons jardiniers, de travailler, avec le secours de Dieu, à faire croître ces plantes. Nous devons les arroser avec le plus grand soin ; alors, loin de se flétrir, elles porteront des fleurs dont le doux parfum attirera le divin Maître. Souvent pour son plaisir il visitera ce jardin, et il y prendra ses délices au milieu des vertus qui en sont les fleurs."

     

     

    Thérèse d'Avila.

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  • La maladie mentale entraîne parfois l'émergence de voix négatives qui nous conduisent vers une forme de destruction ou de mésestime de soi. Les voix entendues sont sévères, méchantes et peuvent conduire à faire de mauvaises actions envers soi ou les autres. Il est intéressant de les comparer à la voix divine et de parvenir à discerner les deux afin de prendre la bonne voie.

     

    L'initiative des actions que nous allons mener revient à Dieu car c'est lui qui commence la relation,qui donne l'impulsion, et il le fait souvent mais nous ne sommes pas toujours à l'écoute. Ensuite, c'est nous qui décidons ou non de suivre l'appel, rien ne nous y oblige même si on est fortement incité par le coeur. C'est là que le libre-arbitre entre en jeu.

    Il faut être à l'écoute pour savoir que Dieu a pris l'initiative, la prière y aide. Ce n'est pas forcément une voix qu'on entend, ça peut être un désir très fort, un penchant. Certains entendent des voix et on ne doit pas les confondre avec les voix qu'on entend dans la maladie, il faut faire le discernement, voir si elles nous dirigent vers le bien ou non. Là est la clé. A nouveau, c'est la capacité à écouter nos émotions positives qui fait la différence. L'écoute positive, l'ouverture du coeur: ce n'est pas la raison qui domine ici, mais une autre dimension moins tangible, mais essentielle.

    On a toujours la possibilité de suivre ou non l'appel de Dieu et puis l'appel ne survient pas qu'une fois, Dieu n'abandonne pas. On peut sans cesse être soutenu vers cette voie qui s'ouvre à nous, loin de toute fatalité oppressante. L'espoir existe à qui sait entendre et s'ouvrir par le coeur à ce qui lui est cher et à ce qui favorise son épanouissement. Chacun a le choix, mais il faut le vouloir et se donner les moyens d'y parvenir.

    Comme le rappelle Blaise Pascal (XVIIème siècle) dans ses Pensées (édition Sellier, fragment 225): "La connaissance de Dieu sans celle de sa misère fait l'orgueil. La connaissance de sa misère sans celle de Dieu fait le désespoir. La connaissance de Jésus-Christ fait le milieu parce que nous y trouvons, et Dieu, et notre misère."

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  • Le blog intitulé "folie et espoir" tente à travers diverses réflexions et lectures de donner des moyens -un peu différents de ce que l'on entend dans notre société occidentale- de s'éloigner des troubles psychiques et de la souffrance pour aller vers plus de bonheur. La lecture de l'ouvrage "Le Dalaï-Lama parle de Jésus" donne une lueur d'espoir et propose des pistes tout à fait intéressantes pour avancer spirituellement et être moins dérangés par les poisons psychiques qui attaquent notre santé mentale. Le bouddhisme tibétain est intéressant, car il mêle la foi et donc l'aspect religieux à une recherche très précise sur le fonctionnement de l'esprit et la capacité à mieux en maîtriser les ressources pour aller vers plus de sérénité.

    Le Dalaï Lama est né au Tibet en 1935, de son vrai nom Tenzin Gyatso. Il a été reconnu à l'âge de deux ans comme le dalaï Lama réincarné, maître spirituel du Tibet bouddhiste. Il tente de lutter contre l'invasion chinoise en s'exilant en 1959. Prix nobel de la paix, il sillonne le monde en transmettant un message de compassion. Il propose dans cet ouvrage un dialogue interreligieux entre le christianisme et le bouddhisme en interprétant certains passages clés des Evangiles comme le Serment sur les béatitudes, le passage intitulé "Aime ton ennemi" etc... Il est essentiel selon lui d'accepter le pluralisme religieux en pratiquant la tolérance, car cette variété permet de développer les richesses de chaque culture. Il faut cependant faire l'effort de dépasser l'incompréhension pour rechercher l'harmonie.

    Saint-Augustin pensait que Dieu était inconnaissable par la seule faculté de penser: "Si vous pouvez le comprendre, disait-il, alors ce n'est pas Dieu." On ne connait Dieu que dans l'amour et non par la pensée. C'est dans le silence et la méditation qu'on peut le rencontrer. Selon le Dalaï-Lama: "La lecture des Evangiles est l'oeuvre artistique du coeur." Il est important de créer à l'intérieur de nous des temples de bonté et de compassion. La méditation a le pouvoir de nous faire passer d'un état d'esprit indiscipliné, rebelle et dispersé à un état discipliné, dompté et équilibré. Un des principes fondamentaux pour atteindre l'éveil, c'est de pratique le détachement qui permet une non-possessivité à l'égard d'autrui et un non attachement à l'espoir illusoire que les choses perdurent. Le Dalaï-Lama fait l'éloge de Jésus qu'il admire: "Pour moi, bouddhiste, Jésus fut soit un être pleinement illuminé, soit un boddhittsava de très haute réalisation spirituelle" (p.139). Le commandement et la valeur suprême défendue par Jésus, c'est l'amour de son prochain, en sachant que la plénitude de l'amour, c'est Dieu.

    Les perturbations émotionnelles et psychiques sont dues à plusieurs poisons:

    -le désir égoïste

    -l'aversion

    -l'ignorance

    En somme, ce qui est pollué par des états mentaux négatifs produit de la souffrance. Pour éviter ces états perturbateurs, il est essentiel de développer:

    1)La générosité

    2)L'éthique

    3)La patience

    4)L'effort enthousiaste

    5)La concentration

    6)La sagesse.

    La concentration s'oppose à l'éparpillement de l'esprit, à sa distraction entraînant une excitation. Cet éparpillement est le principal obstacle au maintien d'une stabilité profonde. L'autre obstacle est le relâchement mental, un manque de vigilance. L'esprit alors manque de dynamisme et de vitalité. C'est un type d'état d'esprit planant. Ces deux obstacles doivent être surmontés pour parvenir à la stabilité et à un rayonnement intérieur.

    Terminons sur le mot "foi" que nous pouvons relier à l'espoir et au salut, mot commun à toutes les religions. "Foi" en tibétain est proche des mots "confiance et assurance" et cette faculté permet d'éviter les nombreuses angoisses, les peurs du lendemain pour se tourner vers des sources lumineuses qu'il faut ensuite cultiver et incarner au quotidien par l'action, en dépassant les difficultés du réel. Seul ce travail spirituel peut nous éloigner des souffrances psychiques et permet à l'être de s'épanouir pleinement. On peut malheureusement regretter que les hôpitaux psychiatriques délaissent totalement cet enseignement n'ayant appel qu'aux médicaments qui se transforment parfois en camisoles chimiques. Ce n'est pas dans la peur qu'on soigne les gens, mais dans la confiance en leur faculté et dans la capacité à leur donner les moyens d'être autonomes pour aller vers plus de bonheur.

    Bibliographie

    Le Dalaï Lama parle de Jésus (rapportant les paroles du Dalaï Lama sur son interprétation des évangiles.)

     

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  • La religion possède de nombreuses vertus curatives, tout simplement parce que lorsqu'elle est bien employée, elle permet de nous relier à l'essence de nous-mêmes, de nous apaiser, de nous apporter une douceur spirituelle, dans un monde parfois cruel et dévastateur. Cultiver les pensées positives à travers la prière peut être une source de réconfort. Il est d'ailleurs possible de créer  des prières soi-même pour peu qu'on le fasse avec un cœur sincère et en espérant en toute confiance que nos vœux se réalisent. Sur radio Notre Dame, j'ai trouvé cette très belle prière, demande de réconfort adressée à la Vierge Marie, mère de tous les hommes qui peut accompagner ceux qui ont perdu la leur ou qui se sentent mal aimés. C'est cette foi en un avenir meilleur, cette connexion à une transcendance bénéfique qui me nous redonner la force de vivre mieux, de façon épanouie.

     

    Prière de détresse

     

     

    O mère, dans la tempête du Mal qui me pousse au désespoir

    Je me tourne vers vous

    Refuge de tous les hommes.

    ***

    Voici la prière d'un laïque

    La prière de quelqu'un qui comprend votre couronne d'épine

    Beaucoup mieux que votre éternel diadème de lumière.

    ***

    O Mère, soyez ma Mère toujours

    Maintenant que mes enfants m'ont désavoué

    Maintenant que je récolte la haine pour l'amour

    Et maintenant que ceux que j'appelais les miens semblent complètement m'avoir abandonné.

    ***

    O Mère, Mère de tous les hommes

    Soyez toujours avec moi lorsque je vais au travail

    Et que la crainte d'être agressé, blessé, fait que je me méfie de mes compagnons de souffrance.

    ***

    Soyez encore avec moi,

    Lorsque découragé, je rentre chez moi

    Et qu'au lieu de penser au ciel

    Je cherche le moyen de joindre les deux bouts.

    ***

    Et soyez sans cesse avec moi

    Quand au milieu des tribulations de ma vie

    Je n'arrive pas à comprendre comment ma prière peut servir à quelque chose.

    ***

    O Mère, soyez ma Mère toujours

    Afin que je sois fort pour accorder mon lot d'humaines souffrances avec le plan initial d'amour de Dieu

    Et ma rude existence sur cette terre avec sa miséricorde qui m'attend dans les cieux.

     

     JOSEPH TUZIANI

     

     

     

     

    Traduction de l'italien, titre de la chanson: "Lascia ch'io pangia", laisse-moi pleurer. Air d'Haendel.

    Début de la chanson traduite:

    "Laisse-moi pleurer
    sur mon sort cruel
    et aspirer à la liberté !

    Et aspirer à la liberté !

    Puisse la douleur briser les chaînes
    de mon martyre, par pitié !"




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