• La voix ou la voie de Dieu

    La maladie mentale entraîne parfois l'émergence de voix négatives qui nous conduisent vers une forme de destruction ou de mésestime de soi. Les voix entendues sont sévères, méchantes et peuvent conduire à faire de mauvaises actions envers soi ou les autres. Il est intéressant de les comparer à la voix divine et de parvenir à discerner les deux afin de prendre la bonne voie.

     

    L'initiative des actions que nous allons mener revient à Dieu car c'est lui qui commence la relation,qui donne l'impulsion, et il le fait souvent mais nous ne sommes pas toujours à l'écoute. Ensuite, c'est nous qui décidons ou non de suivre l'appel, rien ne nous y oblige même si on est fortement incité par le coeur. C'est là que le libre-arbitre entre en jeu.

    Il faut être à l'écoute pour savoir que Dieu a pris l'initiative, la prière y aide. Ce n'est pas forcément une voix qu'on entend, ça peut être un désir très fort, un penchant. Certains entendent des voix et on ne doit pas les confondre avec les voix qu'on entend dans la maladie, il faut faire le discernement, voir si elles nous dirigent vers le bien ou non. Là est la clé. A nouveau, c'est la capacité à écouter nos émotions positives qui fait la différence. L'écoute positive, l'ouverture du coeur: ce n'est pas la raison qui domine ici, mais une autre dimension moins tangible, mais essentielle.

    On a toujours la possibilité de suivre ou non l'appel de Dieu et puis l'appel ne survient pas qu'une fois, Dieu n'abandonne pas. On peut sans cesse être soutenu vers cette voie qui s'ouvre à nous, loin de toute fatalité oppressante. L'espoir existe à qui sait entendre et s'ouvrir par le coeur à ce qui lui est cher et à ce qui favorise son épanouissement. Chacun a le choix, mais il faut le vouloir et se donner les moyens d'y parvenir.

    Comme le rappelle Blaise Pascal (XVIIème siècle) dans ses Pensées (édition Sellier, fragment 225): "La connaissance de Dieu sans celle de sa misère fait l'orgueil. La connaissance de sa misère sans celle de Dieu fait le désespoir. La connaissance de Jésus-Christ fait le milieu parce que nous y trouvons, et Dieu, et notre misère."

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