• <figure class=" ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> Prière </figure>

    Toi qui nous connais, qui nous a vu naitre, grandir,

    Toi qui as placé tes espérances en nous que nous avons

    Si souvent déçues, pourquoi ne nous abandonnes-tu pas

    Après tant d’ingratitude ?

    Pourquoi continuer à nous soutenir, à veiller sur nous, à

    Espérer ? Sommes-nous si important à tes yeux ?

    Nous t’avons si souvent renié, calomnié, diffamé et

    Pourtant ton amour est intact comme au premier jour.

    Il nous suffit d’ouvrir notre cœur et tu réponds avec

    Tant de générosité. Ton immense bonté nous effraie

    Car elle nous montre notre misérable vanité.

    Il faut combattre l’orgueil, accepter l’amour véritable,

    Aimer le monde et son prochain, placer notre espoir

    En Toi, renoncer aux illusions matérielles.

    Avons-nous un destin, est-il tracé ?

    Nous éclaires-tu à chaque instant décisif ?

    Tu nous protèges quand le mal nous menace,

    Quand la douleur est vive, tu combats la mort

    Et la maladie. Sommes-nous reconnaissants ?

    Donne-nous le courage de parler de Toi, de te

    Glorifier. Permet-nous d’entrer dans ta lumière

    Et de renoncer au mal. Guide-nous comme tu guides

    Ceux qui nous aiment et que tu aimes.

    Permets-nous de conserver la foi et de ne jamais

    Renoncer à témoigner notre amour.

    Eclaire-nous, fais-nous prendre les bonnes décisions,

    Ecarte-nous du mal, donne-nous la force d’aimer.

    L’illusion nous aveugle si souvent,

    Donne-nous la lumière afin que

    Nous distinguions le vrai du faux,

    Le bien du mal.

    Nous sommes imparfaits mais tu

    Nous aimes malgré tout, sommes-nous

    Dignes de cette bonté?

    Tu nous permets de nous racheter,

    Tu ne nous abandonnes jamais,

    Pourquoi faut-il que nous soyons

    Si faibles et si ingrats ?

    Tu aimes les plus faibles, ceux que

    Le monde méprise. Ils ont tant d’importance

    A tes yeux et ils souffrent de tant de mépris

    De la part de leurs persécuteurs. Ces derniers

    Sont-ils le mal personnifié ? Pourquoi ont-ils

    Tant d’influence dans ce monde. Ton règne

    Viendra-t-il ? Pourquoi cette lutte entre le bien

    Et le mal. Pourrons-nous la comprendre un jour ?

    Pourquoi le mal existe-t-il ? Il nous terrifie

    Et nous fascine. Nous t’oublions lorsque nous

    Sommes terrassés par la maladie.

    Tu veilles toujours sur nous et parfois tu nous

    Envoies des signes, donne-nous la force de les

    Reconnaitre et de ne jamais les oublier.

    Permets-nous d’espérer en un monde sans peur,

    Fais grandir notre espérance, donne-nous la

    Lucidité pour t’aimer à chaque instant.

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  • <figure class=" ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> Jésus et la guérison de l'âme (Edouard Schuré) </figure>

    Dans son avant-propos, Edouard Schuré déplore ,dans notre société occidentale, la scission de l'âme: les individus sont partagés entre un monde scientifique qui régit la matière , censé représenter le Savoir et un monde psychique dans lequel le religieux a une grande importance. Il ajoutera: "La religion sans preuve et la science sans espoir sont debout et se défient sans pouvoir se vaincre." La science peut certes nous apporter plus de confort matériel, mais a-t-elle un quelconque pouvoir sur l'âme?

    Le religieux a été mis de côté aujourd'hui, critiqué par la science et le monde occidental en guerre contre certains pays islamistes. Les guerres de religion sont sans cesse mises en avant pour nous dissuader de croire en ce qui détruit: l'institution religieuse, enfermée dans ses dogmes. Or, si le religieux existe depuis la naissance de l'Homme, c'est parce qu'il est essentiel à notre développement spirituel et à notre santé mentale.

    L'être humain naît imparfait, il ne peut que cultiver l'humilité s'il veut être juste: tant de choses nous échappent, nous ne savons pas grand chose sur la puissance qui nous a crée qu'on la nomme Dieu ou Big Bang. Sommes-nous capables d'expliquer la création en totalité? La réponse est non...Nous sommes donc forcés de croire, d'espérer, en ce que nous appelons le Divin, en tentant de donner un sens à notre vie qui reste mystérieux.

    Dieu est Vérité, Beauté et Bonté, nous dit Schuré. Prier, c'est éveiller ces énergies en nous. Dieu serait notre père spirituel, une force positive qui nourrit notre âme. Seule la méditation sur ces trois termes (Vérité, Beauté, Bonté) peut nous les faire toucher et nous rendre plus heureux en tentant de les incarner au quotidien. L'âme a besoin de religion vraie pour se nourrir spirituellement. Rappelons que Voltaire a critiqué l'institution religieuse et notamment le fanatisme, mais il prônait la religion naturelle, car il était déiste et croyait en une force supérieure. Sans cet espoir, cette prière sublime, l'être humain sombre.

    De plus en plus de gens tombent dans la dépression dans notre société occidentale où l'Avoir prime sur l'Etre: la dépression est la maladie N°1 des adolescents dans le monde (rapport de l'OMS de mai 2014). C'est pourquoi nous souhaitons revenir sur un des piliers de la religion chrétienne: Jésus qui prôna l'amour comme valeur suprême et fut d'une humilité à toute épreuve, un exemple de l'incarnation du divin humain.

    L'étymologie du mot religion

    Le mot "religion" viendrait du latin "religio" qui signifie "choisir, qui a des scrupules". Le religieux représente, selon Cazenave, une force qui nous dépasse et qui fait que nous sommes sur terre.Il peut être relié à la vocation, à ce à quoi tout être humain est appelé. Cette force positive qui nous anime va nous permettre de nous réaliser lorsque nous y sommes reliés. La dévotion n'est -elle pas un dévouement à une cause spirituelle au prix d'une grande abnégation?

    Le religieux est celui qui "a des scrupules" au sens étymologique, parce qu'il est sait qu'il ne sait pas- à l'instar du philosophe Socrate-. Il est le contraire de l'orgueilleux qui croit savoir et tombe de haut en permanence. La tour de Babel s'effondre, mais les grands prophètes restent dans l'histoire de l'humanité parce que ce sont des sages et qu'ils savent qu'ils sont ignorants.

    "Avoir des scrupules", c'est ne pas sombrer dans le péché d'orgueil (un des sept péchés capitaux) en se prenant pour l'égal de Dieu, alors que nous n'en avons ni la force, ni la majesté. C'est accepter de souffrir, de travailler, de construire pierre à pierre notre édifice sans croire que tout nous est dû, avec gratitude et en cultivant la grâce -l'acceptation des dons divins-. L'esprit religieux se développe dans la pratique de l'humilité. Il est important de savoir que nous ne sommes pas grand chose, mais qu'un cœur juste est la plus grande richesse.

    Jésus et la guérison de l'âme par l'amour et le pardon

    p.462 du livre Les Grands initiés:

    "Jésus opère par des forces qui existent dans tous les hommes, mais il opère à haute dose, par projections puissantes et concentrées. Il donne aux Scribes et aux Pharisiens son pouvoir de guérir les corps comme une preuve de son pouvoir de pardonner, ou de guérir l'âme, ce qui est son but supérieur. La guérison physique devient ainsi la contre-épreuve d'une guérison morale, qui lui permet de dire à l'homme tout entier: "Lève-toi et marche!" (...)Quoi qu'il en soit, il est certain que Jésus eut la faculté de rétablir l'équilibre dans les corps troublés et de rendre les âmes à leur conscience meilleure. L'amour à sa plus haute conscience et à sa puissance suprême, telle fut la magie du Christ."

    Jean sera l'apôtre de l'Amour et de l'intelligence divine. Marie-Madeleine sera pardonnée et deviendra une disciple féminine de l'enseignement de Jésus: "Il lui sera beaucoup pardonné, dira Jésus de cette femme, car elle a beaucoup aimé." Aimer, c'est donner, être généreux, avoir des attentions pour l'autre, vouloir qu'il soit heureux et épanoui.

    Jésus est un homme humble qui lave les pieds de ses disciples, qui soigne. On parle de ses guérisons miraculeuses dans la Bible. Il remet en cause l'orgueil, la vanité, lui qui fut toujours du côté des pauvres et des malades. Sa grandeur et sa force reposent dans sa simplicité, sa générosité et son sens de l'enseignement grâce aux paraboles qui sont riches en symboles.

    Pour finir, Virgile dira dans son Eglogue : "Il est venu ce dernier âge prédit par la Sibylle de Cumes, le grand ordre des siècles épuisés recommence (...). Cet enfant dont la naissance doit bannir le siècle de fer et ramener l'âge d'or dans le monde entier."

    L'exemple de Jésus montre que l'amour humble peut guérir bien des souffrances de l'âme. Le Christ aime avec abnégation et par-donne. Il est le modèle de l'accomplissement du spirituel en l'homme. La somme de ses miracles montre que son rayonnement peut soulager les maux de l'âme et du corps. Mais le malade lui-même a un rôle à jouer. Ceux qui guérissent ont la Foi: leur ouverture d'âme, leur volonté d'aller vers la guérison, leur prière pour y parvenir et leur ferveur sont elles aussi sources de guérison.

    Bibliographie

    Edouard Schuré Les grands initiés, librairie académique Perrin, Pocket, 1960. Voir le dernier chapitre sur Jésus et en particulier les pp. 462 et suivante.

    -Qui est Edouard Schuré (selon un article de wikipedia)?

    Philippe Frédéric « Édouard » Schuré (né le 21 janvier 1841 à Strasbourg, et mort le 7 avril 1929 à Paris) est un écrivain, philosophe et musicologue français, auteur de romans, de pièces de théâtre, d'écrits historiques, poétiques, et philosophiques. Il est surtout mondialement connu pour son ouvrage Les Grands Initiés, dont le succès ne s'est jamais démenti et qui est constamment réédité dans de nombreuses langues. Marguerite Albana, le grand amour de sa vie, le décrit ainsi :

    « Il est blond, grand et beau. Ses traits sont menus et mobiles. Son front est large et blanc; le galbe de son visage est délicat et charmant. Ses yeux brillent d'une lumière chaude. Le corps est souple et fort comme celui d'une panthère dont il a parfois le mouvement onduleux. Tour à tour indolent et fougueux, doux et violent, il a la colère léonine, et le regard serein d'un ange d'amour dans ses moments d'inspiration. Toujours à l'affût des impressions, dévoré par sa passion de vivre, assoiffé d'émotions, il se laisse parfois entraîner par le délire des sens. C'est alors l'incarnation du jeune Bacchus, c'est Dionysos qui brûle en lui de toutes ses flammes et de tous ses délires. Ces états sont suivis, en lui de longs et cruels désespoirs ».

    C'est ainsi un être idéaliste, romantique, passionné, qui passe par des phases d'exaltation suivies de phases de dépression. Il dira de lui-même, comme le souligne G. Jeanclaude dans son ouvrage sur Schuré : « Trois grandes personnalités ont agi d'une manière souveraine sur ma vie : Richard Wagner, Marguerite Albana et Rudolf Steiner. Si je pouvais sonder le mystère de ces trois personnalités et en faire la synthèse, j'aurais résolu le problème de ma vie. » (Journal, 1910).

    Le but de l’art, c’est l’affirmation de l’âme humaine.

    La science peut être matérialiste, c’est son affaire. L’art ne le sera jamais.

    À chacun sa sphère. À la science, la substance ; à l’art, l’essence.

    Esse. Toute l’âme est là. L’âme est. Le reste existe.

    Dédicace à "L'Homme qui rit" de Victor Hugo

    La mort est l'ultime étape de la vie, disait Mozart, qui pensait avoir composé ce requiem pour lui-même.

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