• L'OMS classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies qui entraînent le plus d’invalidité. La schizophrénie débute généralement à l’adolescence. Elle se caractérise par une rupture de contact avec le monde environnant, un retrait de la réalité et une pensée autistique.  De même que des délires, des hallucinations visuelles ou auditives, des perturbations du cours de la pensée et de l’affectivité, durant une période prolongée (au moins 6 mois). Avec le temps, cette maladie devient chronique et entraîne un handicap psychologique majeur. Quels sont les signes qui peuvent être révélateurs ? Quelle est la prise en charge ?

    •    Pr Bernard Granger, psychiatre et psychothérapeute, professeur de Psychiatrie à l’Université René Descartes Paris 5 et dirige l’Unité de Psychiatrie de l'Hôpital Tarnier (APHP), auteur de : « La Schizophrénie idées reçues sur une maladie de l’existence » aux éditions Le Cavalier Bleu. 
    •    Pr Aida Sylla, professeur de Psychiatrie au CHU de Fann à Dakar et chef de la Division santé mentale au ministère de la santé du Sénégal.

     

    Synthèse de l'émission

    Problème du mot "schizophrénie", on l'emploie parfois dans la vie courante pour des gens qui ont des contradictions. Or, c'est une maladie.

    Lieu commun: dédoublement de la personnalité. C'est faux. Déstructuration de la personnalité.

    Troubles qui s'installent à bas bruit.

    On parle souvent des schizophrénies. Il y en a plusieurs.

     

    Définition de la schizophrénie expliquée dans l'émission

    Le patient entend des voix. Mais ce n'est pas systématique.

    Syndrome déficitaire: élan vital de moins en moins grand.

    Florent Babillote raconte sa maladie: bouffée délirante. Il croit que le bus parle de lui de façon négative. Il a l'impression que tout le bus lui parle mal. Interprétation erronée de la réalité: voix, geste négatifs. Il n'y a que le temps qui fait passer le problème et le sommeil. Il croit beaucoup en l'art-thérapie et au sérieux face à son traitement. Il est aujourd'hui aide-soignant, marié et fait des conférences sur la schizophrénie.

    Comment surmonter la maladie selon le psychiatre Monsieur Granger?

    -la prise de médicaments

    -un entourage compréhensif

    -l'insertion professionnelle.

    La personne accepte de se soigner, il y a une insertion sociale. Ce n'est pas le cas de tous les patients.

     

    Est-ce une maladie curable? (question du frère d'une schizophrène)

    Selon le professeur Granger, oui. Le processus psychotique peut quand même rester là et se poursuivre. Avec l'âge, les symptômes ont tendance à être moins importants. Cela s'atténue avec l'âge. On n'en guérit cependant pas comme de la grippe.

     

    Est-ce une maladie mystico-religieuse?

    On ne connaît pas bien les causes. Dans le contenu des idées délirantes, il y a souvent des idées mystiques et religieuses. Mais il n'y a pas de cohérence dans les explications (certains parlent d'esprit, du diable),  le discours est cependant dissonant.

     

    Comment gérer les humeurs de son fils? Comment doit-on se comporter?

    Il n'y a pas de comportement type, c'est au cas par cas. L'entourage se sent démuni. Doit-on dire que la personne n'est pas dans la réalité? Quand la conviction est absolue, cela ne sert à rien. Après coup, il est possible d'en parler. Il faut se faire ensuite l'ambassadeur de la réalité. Il faut rechercher des soins. Eviter les réactions excessives, calmer le jeu. Il est important cependant de poser des limites. Il existe des thérapies familiales.

    Les sels de lithium permettent une stabilisation de l'humeur.

    D'où vient la schizophrénie?

    vulnérabilité à la base + facteurs extérieurs. Il n'y a pas d'anomalies constantes et forcément précises dans le développement de la schizophrénie.

     

    Les schizophrènes sont-ils dangereux?

    Non. Il n'y a pas plus de problèmes chez eux que dans le reste de la population. Les proportions sont équivalentes. Le taux de suicide est cependant plus important.

     

     

    Lien vers l'émission

    http://www.rfi.fr/emission/20150826-schizophrenie-psychiatrie-cyanure-sodium

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  • Ecrit alternativement par Mary Barnes et Joseph Berke, l'ouvrage "MARY BARNES, un voyage à travers la folie" offre une réflexion très intéressante sur la psychose. Il s'agit d'en comprendre le fonctionnement, sans la réprimer, en l'écoutant. Cette étude remet en cause la méthode de l'hôpital psychiatrique comme soin. L'idée principale est de faire confiance au patient, en l'accompagnant et non en le brimant et en le corrigeant. On en prend soin et on le laisse aller là où sa folie le mène, vers les profondeurs d'un inconscient qui prend racine dans le mal humain, la souffrance psychique et émotionnelle.

    Joseph Berke parle de son expérience dans la maison de Kingsley Hall où le rapport hiérarchique patient/médecin n'existe pas: "Ici, à Kingsley Hall, Mary est un membre de la communauté, on l'aide simplement à être elle-même. Chacun doit déposer à la porte de l'entrée son masque social, la fonction qu'il a, afin d'entretenir un rapport authentique et d'égal à égal avec tous les membres de la communauté. Les soignants aident les personnes en souffrance, non en leur dictant leur conduite, mais par le charisme, leur présence. Il ne s'agit pas d'utiliser la force pour se faire respecter, ni même la crainte de la répression, mais de susciter le respect par le comportement qu'on adopte. Joseph Berke est un psychiatre très posé, qui explique bien la psychose. Il est vraiment dans l'écoute de l'autre, dans l'amour, l'empathie et cherche à comprendre ce que Mary Barnes apporte, ce que ses actes expriment symboliquement, sans jugement. Sa grande intelligence et sa capacité d'écoute sont une aide précieuse à tous ceux qui essaient de comprendre l'inexplicable folie humaine. Elle possède un langage qu'il faut savoir décoder pour mieux l'apprivoiser et en saisir son message qui mérite d'être entendu: "La folie, dira Mary Barnes, était un pas en avant vers la vérité. C'était la seule façon de l'atteindre."

    Qu'est-ce que la psychose selon Joseph Berke?

    Selon le psychiatre qui accompagna Mary dans son voyage à travers la folie, la psychose se caractérise par un dévidage, une désintégration du moi pour une résurrection affective. La maladie est vue comme une souffrance affective, une expérience voisine du rêve éveillé. Le délire peut être apparenté à une forme de cauchemar qui se fait de jour et qui s'exprime directement: le réel devient un prolongement du paysage intérieur qui se transforme au gré des émotions ressenties.

    Mary Barnes voulais descendre au plus profond d'elle-même, retourner au stade prénatal, à l'état de fœtus. Elle voulait aussi que toute la communauté l'aide à y parvenir.

    Le rôle du psychiatre

    "Le psychiatre joue plutôt le rôle d'un expert de la communication." Il ne s'agit pas de soigner par les médicaments, mais par l'écoute , la présence et l'accompagnement. Les psychiatres de la communauté pensent que la psychose peut avoir un rôle curatif pour celui qui est aidé dans ce processus, accompagné, soigné.Or, l'hôpital ne peut apporter un tel support car il est un agent de la répression sociale. Aujourd'hui, il a perdu son rôle d'asile, de refuge contre l'oppression du monde extérieur. Le traitement psychiatrique traditionnel est plus répressif que libérateur. Kingsley Hall est la réponse à cette brutalité institutionnalisée dans laquelle les médecins deviennent les chiens de garde de cette entreprise étatique.

    Les soignants à Kingsley Hall doivent savoir utiliser leur réservoir d'émotions primitives pour pouvoir communiquer avec les patients.

    La double contrainte et la schizophrénie

    L'entourage s'efforce de détruire l'autonomie de ses enfants.

    "Cette double contrainte est un moyen d'enfermer quelqu'un dans une camisole de force de culpabilité et d'angoisse afin de l'empêcher de faire ce qu'auparavant vous lui aviez permis. C'est une recette merveilleuse pour rendre fou. (...). Maman sort faire des courses, laissant le petit Léon, un enfant de trois ans, avec papa. Quand la mère rentre, Léon court à sa rencontre, à la porte. A ce moment-là, la femme a une mouvement de recul involontaire. Léon s'en aperçoit et s'arrête. La mère dit alors: "Qu'y a-t-il mon petit Léon, tu n'aimes plus ta maman? Viens me faire un gros mimi."

    Si le jeune Léon, oubliant sa première impression, se précipite de nouveau vers sa mère, celle-ci se crispe et reçoit son baiser sans pouvoir maîtriser sa colère. Si l'enfant refuse de bouger, elle le traite de vilain garçon. En raison de son jeune âge et de son peu d'expérience, le jeune Léon ne peut faire d'observations sur ce qui se passe, ou s'il en fait, son père et sa mère lui reprochent de n'être pas sage. "Si tu parles comme cela à ton père et à ta mère, tu seras puni." Résultat: Léon en est réduit à une rage impuissante et on l'envoie au lit en disant qu'il est vilain."

    La rage et la colère dans la schizophrénie

    Mary se sentait trop coupable pour prendre conscience sans s'en défendre de ses désirs et de ses sentiments les plus fondamentaux. Elle se les cachait à elle-même. Elle se sentait tellement privée que sa frustration rejaillissait sous forme d'éruption volcanique contre le monde. Elle adoptait alors des attitudes tyranniques, autoritaires, voire crapuleuses (= qui est d'une malhonnêteté profonde, d'une grande vulgarité). Joseph Berke explique aussi que Mary lui attribuait la colère qui était la sienne, qu'elle opérait une confusion entre l'intérieur et l'extérieur. Mais la rage de Mary était si violente, refoulée et rentrée qu'elle menaçait d'exploser et de désintégrer Mary, de la faire tomber en morceaux.

    La pétrification

    La pétrification était le recours ultime et désespéré pour faire face à la destruction imminente de son monde. Mary essayait d'empêcher la bombe d'éclater en lui constituant une enveloppe si résistante qu'elle ne pourrait jamais exploser. Cette enveloppe était son corps. Les corps durs, les pierres demeurent immobiles et ne peuvent faire du mal.

    "ça était une bombe atomique, ça risquait d'éclater hors d'elle. ça la pétrifiait. ça était la merde qu'elle avait du mal à évacuer pendant la période de tension. ça s'emparait d'elle chaque fois qu'elle se croyait punie."

    Spirale vicieuse entre punition/colère/culpabilité/punition

    Sa méchanceté la paralysait, la rendait morte. Mary essayait d'exorciser ses troubles en mourant émotionnellement pour renaître à elle-même. Elle devait sortir de cette spirale infernale, destructrice.

    En somme, cette réflexion assez originale tente d'expliquer la psychose, sans porter de jugement. C'est un vrai travail d'écoute afin de diminuer la souffrance qui étouffe l'être et l'âme de celui qui est atteint de cette maladie. Cet accompagnement, cette disponibilité, cette affection ont permis à Mary Barnes de remonter, après une longue descente aux enfers et de retrouver son équilibre intérieur.

     

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  • "Mary Barnes, un voyage à travers la folie" est un ouvrage qui a été écrit alternativement par Mary Barnes-infirmière qui éprouva les premiers symptômes de la schizophrénie, à l'âge de 42 ans- et Joseph Berke -psychiatre qui l'accompagna tout au long de ce voyage-. Mary Barnes est sortie de cette épreuve victorieuse et son témoignage représente la réussite la plus exemplaire des méthodes préconisées par l'antipsychiatrie, opposée aux techniques médicales chimiques de la psychiatrie traditionnelle.

    Cette femme a inspiré aussi les travaux en art-thérapie. Voici ce qu'on peut lire dans l'épilogue: "Mary a laissé un riche héritage. C'était un peintre et un sculpteur vivant et expressif qui n'hésitait pas à utiliser ses doigts au lieu du pinceau pour produire un plus grand effet. Comme elle le fait remarquer dans son livre et ses épilogues, elle a exposé de nombreuses fois son œuvre dans au moins quatre pays pendant plusieurs dizaines d'années. C'était un modèle et une source d'inspiration pour des générations d'artistes et de praticiens de "l'art-thérapie". Elle obtint une reconnaissance dans tous ces domaines."

    Mary Barnes, un voyage à travers la folie

    Définition de la psychose selon Mary Barnes

    La psychose peut être un état réel, de nature cyclique, par lequel le moi se renouvelle. Quand je fus plus âgée, je m'aperçus qu'il y avait en moi une déchirure entre la tête et le cœur: comme si j'allais, tournant dans ma tête des grandes idées complètement étrangères à mon cœur.

    La folie était un pas en avant vers la vérité. C'était la seule façon de l'atteindre.

    Je m'oubliais sans cesse et à force, Mary Barnes s'enfonçait de plus en plus dans une coquille dure et énorme. J'étais comme perdue dans les airs, comme un fantôme ou comme dissoute, tout semblait m'abandonner. J'étais vide, absente, nulle part. Si quelqu'un me parlait, je n'avais pas l'impression qu'il s'adressait à moi. Je n'étais qu'un objet.

    J'étais désespérée, il me semblait que mes paroles ne pourraient jamais être vraies.

    Parfois, je me sentais complètement coupée de moi-même, irréelle et perdue. Me toucher le corps, me masturber, jouer avec ma merde, pisser au lit me donnait une certaine impression d'unité. Je redoutais souvent l'incursion des autres. Je me tenais à l'écart physiquement. Mentalement, j'étais complètement seule. Je me sentais morte et lointaine.

    Ma force vitale avait besoin de se déverser dans son état authentique: la folie. J'avais l'impression de saigner à mort au dedans de moi.

    Une description de l'entourage: beaucoup de faux-semblants

    La vie familiale ressemblait à de la glace, de la glace fragile. Chacun souhaitait voir fondre cette glace, avait besoin d'amour. La vie affective de la famille tuait Peter (son frère), lui brisait le cœur. Peter, que la colère rendait muet, s'isola de plus en plus. Le reste de la famille était considéré comme sain. Lui était fou. Nous n'étions tous qu'une vague furieuse, bouillonnante de colère, masquée par un voile de faux-semblant, une toile d'araignée dont nous étions prisonniers.

    La famille formait un réseau affectif si étouffant que, lorsque l'un de ses membres tentait de se libérer, elle préférait le tuer, l'annihiler, plutôt que de renoncer à son emprise sur lui. Nous redoutions tellement la vérité!

    Peter cherchait instinctivement la liberté. J'ai suivi cette voie, moi aussi. Celle que mes parents avaient barrée, condamnée. Et qui conduisait à l'obscurité, au tourment, aux émotions déchirées. A mesure que les années passaient, les tensions progressaient, régressaient, augmentaient et éclataient. Sans cesse ramassée puis relâchée, la colère de la famille ressemble à des bulles crevant à travers le monde. Puisse enfin l'amour régner entre nous. Que tout se fracasse en Dieu, se désintègre dans la lumière des cieux.

    Les soins en psychiatrie

    Le docteur Werner s'était emparé de l'infime partie de moi-même qui ne me punissait pas par la mort et qui désirait vivre. Il la saisit et la consolida. Sans médicaments, avec le seul apport de sa personne, il était parvenu à me sortir de l'hôpital et à me faire reprendre mon travail.

    En conclusion, le psychiatre Joseph Berke conclut en disant que Mary Barnes a montré "que la dépression pouvait mener au dépassement de soi, à la purification du sujet et au ressourcement de l'âme."

    Toutes les phrases de l'article sont reprises du livre. Je n'ai pas mis les guillemets pour ne pas alourdir la typographie. J'ai choisi les passages que j'avais trouvés les plus marquants.

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    Ceux qui n'ont pas vécu la douleur de la psychose peuvent se demander en quoi elle consiste, sur quoi elle repose. Une personne l'ayant vécue, a accepté de la décrire en quelques mots:

    "La douleur incommensurable de la psychose, c'est une douleur immense, quasiment indescriptible (on n'est pas équipé du vocabulaire pour la transmettre, cela dépasse toute expérience commune).
     
      Et pourtant s'il faut tenter d'y mettre des mots pour la communiquer, je dirai que c'est la douleur à l'état pur, sans bornes et qui semble être éternelle. L'horreur pour moi a été la perte de la faculté de penser.  Imaginez ce que cela représente: tu ne peux plus ordonner à ton cerveau de penser à ceci ou cela, tu ne peux plus avoir aucune initiative dans l'activité de ton cerveau, tu es le réceptacle passif d'un tumulte violent et tu assistes en spectateur impuissant à ta propre destruction."
     
    Si on analyse ces quelques paroles, on s'aperçoit que la description est celle d'un enfer psychique, d'une perte de contrôle de soi et d'identité. C'est comme si la barre que nous tenions pour diriger notre vie, faisait défaut ou qu'elle partait dans tous les sens, alors même que nous souhaitons de toutes nos forces la tenir bien ferme et qu'elle nous obéisse. Des forces obscures plus puissantes que la volonté prennent le contrôle de soi. Cette description me fait penser à celle de Maupassant dans "Le Horla", Maupassant qui a subi lui-même des hallucinations et qui à travers cette fiction a probablement touché du doigt une sorte de réalité psychique. Voici un passage qui décrit cette intrusion d'une force extérieure en soi: 
    "Je sens aussi que quelqu'un s'approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s'agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre, serre...de toute sa force pour m'étrangler.
    Moi, je me débats lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes; je veux crier-je ne peux pas-; je veux remuer-je ne peux pas-; j'essaie avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cet être qui m'écrase et qui m'étouffe -je ne peux pas!"

     

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    Qui sème l'illusion, récolte la souffrance. Eli Ben-Gal "Dans mon pays".

    Le bonheur repose sur la réalité.Chamfort.

     

    Guérir, retrouver l'harmonie intérieure, c'est sortir de ses illusions:

    La douleur exprimée par les souffrances psychiques provient parfois de la force de nos illusions qui nous fait croire que nous sommes tout-puissants alors même que ce ne sont que des images déformées de la réalité, des illusions, des chimères.

    Une personne  qui a dû combattre la schizophrénie et en est sortie vainqueur nous a dit:

    "Il ne faut pas s'entêter dans des chemins qui ne mènent à rien, il faut savoir déceler les parcelles de vérité qui peuvent nous sortir de notre aveuglement et lutter ensuite en persévérant pour s'en imprégner au maximum. C'est une tâche sans fin qui demande force et courage."

    Lorsqu'on méprise les autres par compensation de notre propre image 
    négative, on se fait du mal ainsi qu'à l'entourage. La personne malade est parfois certaine d'avoir des troubles graves. Elle peut être amenée à se considérer comme une sorte de damné contre laquelle il faut se protéger si on ne veut pas subir les assauts de sa négativité.Le sentiment de supériorité naît d'un besoin d'absolu ou de puissance mais qui est dirigé vers le négatif, vers le rejet, la scission.
     
    Ce n'est pas facile de convaincre quelqu'un de rechercher l'harmonie, le beau,
    le bon, il faut trouver les ressources et se sentir faible sans se mépriser. Un positionnement humble, chaleureux est la meilleure attitude à avoir afin de sortir de ces troubles, de ces influences psychiques négatives qui sont nées de nos profondes illusions desquelles nous ne parvenons pas à nous détacher, qui nous empoisonnent et sont profondément toxiques.
     
    En somme, parvenir à accepter la réalité telle qu'elle est et les efforts qu'il faut déployer pour l'harmoniser avec nos rêves; rester humble en toute circonstance, sans froideur et confiant, sont les capacités qu'il faut développer pour pouvoir réaliser son plein potentiel, s'épanouir et recouvrer la santé ou tout simplement la maintenir.

     

     

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