•  

    Afficher l'image d'origine

    "Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."

    La Rochefoucauld, Maximes  N°209.

     

    ................

    Musique: VIVRE OU NE PAS VIVRE

    Interprétation: Marc Lavoine, Coeur de Pirate, Arthur H.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •   Dans cet article, extrait du journal LE MONDE DES RELIGIONS, le journaliste explique à quel point la foi peut aider à se sentir mieux, à permettre le changement nécessaire en soi, la transmutation du plomb des vices en or des vertus.

     

    Afficher l'image d'origine

      Des études scientifiques de plus en plus nombreuses montrent la corrélation entre foi et guérison et confirment les observations faites depuis la nuit des temps : l’animal pensant qu’est l’homme a un rapport différent à la vie, à la maladie, à la mort, selon l’état de confiance dans lequel il se trouve. De la confiance en soi, en son thérapeute, en la science, en Dieu, en passant par les chemins de l’effet placebo, découle une question capitale : croire aide-t-il à guérir ? Quelles sont les influences de l’esprit – à travers par exemple la prière ou la méditation – sur le processus de guérison ? Quelle importance peuvent aussi avoir les propres convictions du médecin dans sa relation de soin et d’aide au malade ? Ces questions importantes éclairent d’un jour nouveau les questions essentielles : qu’est-ce que la maladie ? Que signifie « guérir » ?
    La guérison est toujours in fine une autoguérison : c’est le corps et l’esprit du malade qui produisent la guérison. C’est par la régénération cellulaire que le corps retrouve un équilibre qu’il avait perdu. Il est souvent utile, voire nécessaire, d’aider le corps malade par un acte thérapeutique et l’absorption de médicaments. Mais ceux-ci ne font qu’aider le processus d’autoguérison du patient. La dimension psychique, la foi, le moral, l’environnement relationnel, jouent aussi un rôle déterminant dans ce processus de guérison. C’est donc toute la personne qui est mobilisée pour guérir. L’équilibre du corps et de la psyché ne peut être rétabli sans un véritable engagement du malade à retrouver la santé, sans une confiance aux soins qu’on lui prodigue et éventuellement, pour certains, une confiance en la vie en général ou en une force supérieure bienveillante qui les aide. De même, parfois, une guérison, c’est-à-dire un retour à l’équilibre, ne peut se faire sans qu’il y ait aussi un changement dans l’environnement du malade : son rythme et son mode de vie, son alimentation, sa manière de respirer ou de traiter son corps, ses relations affectives, amicales, professionnelles. Car bien des maladies sont le symptôme local d’un déséquilibre plus global de la vie du patient. Si celui-ci n’en prend pas conscience, il ira de maladies en maladies, ou souffrira de maladies chroniques, de dépression, etc.
    Ce que les chemins de la guérison nous enseignent, c’est qu’on ne peut traiter un être humain comme une machine. On ne peut soigner une personne comme on répare un vélo, en changeant une roue voilée ou un pneu crevé. C’est la dimension sociale, affective et spirituelle de l’homme qui s’exprime dans la maladie et c’est cette dimension globale qu’il faut prendre en compte pour le soigner. Tant que nous n’aurons pas vraiment intégré cela, il y a des chances que la France reste encore longtemps championne du monde de la consommation d’anxiolytiques, d’antidépresseurs et du déficit de sa sécurité sociale.

    Editorial de Frédéric Lenoir

    Lien vers l'article, extrait du MONDE DES RELIGIONS

    http://www.lemondedesreligions.fr/chroniques/editorial/l-homme-global-01-07-2012-2601_161.php

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Voici le récit d'Anne qui a traversé le douloureux chemin de la bipolarité. Elle s'en est sortie et nous apporte son témoignage sur cette maladie, son parcours, afin que tous ceux qui doivent affronter cette épreuve se sentent moins seuls. Ce récit, d'une grande qualité littéraire, avec des images concrètes pour exprimer la souffrance,  peut aussi servir à mieux comprendre la maladie de l'intérieur, soutenir les familles, les proches et également apporter un éclairage singulier aux soignants. Il devrait être lu par tous ceux qui se destinent à aider les autres dans le domaine de la psychologie ou de la psychiatrie. Assez succinct, très bien écrit, comportant une pointe d'humour, il se lit avec une grande fluidité.

    Les détenteurs de ce blog remercient Anne pour sa confiance et sa générosité, puisqu'elle a accepté de partager son vécu pour aider tout le monde et forger une société plus solidaire, qui juge moins l'autre, pour mieux le comprendre. Il est important que notre société se remette en question face aux préjugés féroces dans le domaine de la maladie mentale, fortement véhiculés par les médias de façon implicite. Ce sont des témoignages comme celui-ci qui permettent de "remettre les pendules à l'heure".

    On pourra se rendre compte à la lecture de ce récit de vie que les personnes qui souffrent de bipolarité sont des êtres sensibles, en quête d'amour, intelligents, émotifs, émouvants  et tellement dignes d'être aimés et accompagnés dans ce cheminement parfois si difficile.

     

    KO par chaos (aléas psychotiques) par Anne: récit d'une expérience personnelle

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • L'histoire de ce chercheur montre les problèmes éthiques que posent certaines découvertes et les reconnaissances non méritées, comme en atteste la vidéo prise sur le site du MONDE sur" ces lauréats du nobel qui ne le méritaient pas". Egas Moniz est cité à 3 minutes 20 dans la vidéo. Prix nobel de médecine en 1949, cette récompense a ensuite été remise en question, le concernant.

    Quels sont les problèmes que ses recherches ont engendré?

     Egas Moniz est né le 29 novembre 1874 à Avanca et mort le 13 décembre 1955 à Lisbonne. C' est un neurologue, psychochirurgien, chercheur, professeur, écrivain et homme politique portugais. Il est connu notamment pour ses travaux sur l'angiographie cérébrale et aussi sur la leucotomie qui lui ont valu la moitié du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1949. Il aborde dans son ouvrage A vida sexual (1901) la question de l'homosexualité et, la considérant comme une maladie mentale et une perversion, « qui mérite d'être traitée comme n'importe quelle autre », il préconise alors la lobotomie comme moyen de guérison. Cette opération pratiquée dans quelques pays, mais jamais généralisée, sera progressivement abandonnée dans les années 1960 en raison des séquelles neurologiques et cognitives induites, et parfois remplacée par des traitements médicamenteux.

     

    Voici le lien vers la vidéo (regarder à 3 minutes 20, moment où on parle  d'Egas Monis)

    http://www.lemonde.fr/videos/video/2015/10/07/ces-laureats-du-nobel-qui-ne-le-meritaient-pas_4784462_1669088.html

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Voici un article du MONDE montrant que le handicap peut devenir une force pour ceux qui parviennent à le gérer. Les champions handisport viennent le prouver.

     

    Ces héros du HANDISPORT

    Jusqu’au 18 septembre, le handisport est sous les feux de la rampe avec les Jeux ­paralympiques de Rio. Comment des champions comme Marie-Amélie Le Fur et Timothée Adolphe (athlétisme) ou Sandrine Aurières-Martinet (judo), trois des 126 sportifs que compte la délégation française au Brésil, sont-ils parvenus à de tels niveaux de performance compte tenu de leur handicap ? En quoi le sport leur a-t-il permis de devenir résilients ? Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, le psychologue Hubert Ripoll, ex-président de la Société française de psychologie du sport, a interrogé 24 sportifs de haut niveau dans différentes disciplines, atteints de handicaps de naissance ou acquis, physiques ou sensoriels.

    « Je me suis toujours demandé pourquoi certaines personnes handicapées se dressent pour atteindre des étoiles alors que d’autres, valides, ne peuvent seulement imaginer qu’elles existent », justifie l’auteur, dans la préface de son ouvrage La Résilience par le sport. Au fil des entretiens avec ces champions d’exception, il a cerné « leur personnalité, leurs motivations, leurs valeurs, leur environnement familial ou en centre de soins, leurs rencontres fondatrices, la façon dont s’est effectuée leur première relation avec le sport, leurs échecs et leurs victoires, les trajectoires accomplies pour faire quelque chose d’important de leur handicap ».

    Maîtrise et accomplissement

    Les résultats de son enquête sont passionnants. Premier constat, ces personnes ont en commun d’avoir été accompagnées, le plus souvent par leurs parents, quelquefois par des substituts. « Il faut voir en cela la principale source de leur résilience, confirmant le propos de Boris Cyrulnik, selon qui aucun enfant ne peut devenir résilient seul mais doit trouver autour de lui une bulle affective », souligne Hubert Ripoll. Autre découverte, les sportifs handicapés, généralement orientés vers des buts de maîtrise et d’accomplissement plutôt que de satisfaction de leur ego, résistent mieux à la pression que beaucoup de leurs homologues valides.

    « L’objectif, c’est de me dépasser moi-même (…). Je considère plus mes concurrentes comme des compagnes de jeu, car, sans elles, je n’existe pas (…). Je n’ai pas besoin d’être supérieure à l’autre et le dominer pour m’accomplir », raconte ainsi Nathalie Benoit, championne d’aviron, atteinte de sclérose en plaques. Des enseignements que les sportifs valides et plus encore leurs entraîneurs et coachs devraient prendre en considération, suggère M. Ripoll. Il montre aussi que les champions handicapés sont plus robustes « pour faire face à la victoire et à son cortège de contraintes sociales ». Des messages d’espoir pour les 12 millions de Français concernés par un handicap, dont un tiers pratiquent un sport. Et, pour tous, une belle leçon de sportivité et surtout de vie.

    La Résilience par le sport, de Hubert Ripoll (Odile Jacob, 150 p., 19,90 €)

    • image: http://s1.lemde.fr/image/2014/06/18/24x24/1100512598_4_c15a_1403103069796-cabut-sandrine-20131127-110931-2-3_3336c1c81364c42f9414cbf52fc3763d.jpg

       Sandrine Cabut
      Journaliste au Monde

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/09/12/ces-heros-du-handisport_4996482_1650684.html#c4E6Q8ty7XY8jA1i.99
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire