• Amour et schizophrénie

    <figure class=" ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> Amour et schizophrénie </figure>

    L’amour est-il compatible avec la schizophrénie ? Oui, semble dire cette femme selon ce qu’en rapporte le psychiatre Christophe André sur son blog.

    « Une jeune femme qui a sollicité une consultation avec moi à Sainte-Anne. Le regard triste et fatigué des personnes qui n’ont pas eu de chance dans la vie. Mais le sourire tranquille de la confiance, de la présence au monde, de la conviction que l’existence a du sens et de l’intérêt, malgré tout.

    Elle est venue me raconter son histoire, sans vraiment avoir de conseil à me demander. Elle veut juste avoir mon avis. Souvent les gens pensent que je suis sage parce que j’ai écrit des livres. Je ne démens pas, à quoi bon ? Je fais juste de mon mieux, bien conscient que ce sont souvent mes visiteurs qui me nourrissent de leur sagesse, que, souvent, ils ne voient pas.

    Elle me raconte sa vie. Et surtout sa vie de couple : elle s’est mariée avec un garçon qui souffre de schizophrénie. Ce n’était pas si clair, au début de leur liaison : « il n’était simplement pas comme les autres ». Puis, peu à peu, la maladie s’est installée, et a pris beaucoup de place dans leur couple. »

    La suite ici :

    http://psychoactif.blogspot.fr/2009/09/amour-et-schizophrenie.html

    Par ailleurs, Christophe André pratique la méditation comme thérapie, cela s’installe peu à peu comme traitement des maladies mentales. On redécouvre et on valide par les outils d’imagerie moderne les bienfaits des pratiques séculaires des sages orientaux.

    Les idées neuves mettent du temps à faire leur chemin mais il ne faut pas désespérer.

    « Des avatars contre les voixHamlet: peut-on ne pas devenir fou dans un monde fou? »
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  • Commentaires

    1
    Sybilline
    Jeudi 13 Février 2014 à 12:00
    Je crois que les deux personnes sont admirables. Mon ami me disait, dans un mail très juste et très touchant, qu'il devait sans cesse faire de la maçonnerie mentale: belle métaphore! On sait la difficulté à devoir construire en permanence et sans relâche. Il me disait devoir lutter parfois contre la culpabilité d'aller mieux. Quand on aime quelqu'un malgré tout, c'est qu'il le mérite, c'est qu'il a semé aussi beaucoup...Il m'a permis de respirer, de rêver, de réaliser mes rêves. C'est énorme! Donc, non, cette maladie n'empêche pas l'amour...même si du coup, il faut lutter à deux contre cette négativité, ce néant parfois qui s'empare de tout.
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