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Par folieetespoir le 24 Juillet 2014 à 12:00
Perdu
Je crois que je t'ai perdu, malgré l'espoir, malgré l'envie. Que peut-on faire face à ces paroles tenaces qui ne cessent d'affirmer le néant, qui nie tout le passé? Maladie ou volonté? Comment différencier les vraies des fausses paroles? Y a -t-il une issue à ces répétitions disharmoniques qui réaffirment que rien n'est possible et que tout est leurre. Si tu le dis...pourquoi porter seule ce qui nous appartient? Pas de relation, pas d'amour, dis-tu, alors rien que le froid de la mort, sans la chaleur du réconfort, sans le plaisir des caresses.
Si tu luttais...mais tu penses que l'herbe sera plus verte ailleurs, qu'on trouve à l'extérieur ce qu'on ne possède pas en soi. Mes paroles sont vaines et ton têtu cynisme aura gain du reste. Alors, pars, je te libère, puisque c'est ce que tu veux...
Je crois que je t'ai perdu malgré l'espoir, malgré l'envie.
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Par folieetespoir le 15 Mai 2014 à 12:00
Dans son poème "Bénédiction", extrait des "Fleurs du Mal", Baudelaire exprime la douleur d'exister. Voici ce poème commenté:
Bénédiction
"Lorsque, par un décret des puissances suprêmes,
Le poète apparaît dans ce monde ennuyé,
Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes
Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié :
- " Ah ! Que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères,
Plutôt que de nourrir cette dérision !
Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères
Où mon ventre a conçu mon expiation ! "
Commentaire: La mère qui est source de tout amour ici-bas rejette son enfant et accable Dieu de lui avoir fait le tort de mettre au monde un monstre. Le poète maudit accepte avec douceur la souffrance que le ciel lui impose et, guidé par un ange protecteur, envisage ses offenses comme la porte qui entrouvre le paradis.
- " Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance
Comme un divin remède à nos impuretés
Et comme la meilleure et la plus pure essence
Qui prépare les forts aux saintes voluptés !
Je sais que vous gardez une place au poète
Dans les rangs bienheureux des saintes légions,
Et que vous l'invitez à l'éternelle fête
Des trônes, des vertus, des dominations. "
Baudelaire – Les Fleurs du Mal
Commentaire: Seuls ceux qui ont connu le mépris des hommes et la douleur d’exister pourront jouir pleinement des mystérieux bonheurs que le ciel nous promet. Les autres, les rustres, satisfaits de leur médiocre haine ordinaire et heureux sur terre de goûter à un bonheur éphémère seront bannis de l’extase divine car ils n’ont pas d’âme digne de l’accueillir et d’apprécier ses délices subtils. On a rejeté Baudelaire, non pas parce qu’il usait d’un vocabulaire cru, mais parce qu’il mettait la société en face de sa tyrannie envers les misérables et qu’il la condamnait à contempler sa médiocrité et son ordinaire méchanceté. Ils ne lui ont pas pardonné d’avoir révélé les véritables intentions du ciel qui accueille avec bienveillance les malchanceux, les déshérités et qui condamne les méchants ordinaires repus de vanité et de cruauté.
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Par folieetespoir le 9 Avril 2014 à 12:00<figure class=" ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> </figure>
Je t'adresse
Ces quelques mots
Aussi beaux
Que ton coeur
Lorsqu'il se met
A rire
Et à m'offrir
Un voyage
Sans nuage
Au pays des rêves
*
Là
Où la tendre folie
Se marie
A ton corps
Aussi joli- joyeux
Que tous les joyaux
Du monde
*
Fécondes paroles:
Oh! Jeunesse
Et tendresse réunies
Aussi heureuses
Que cette chanteuse
Fitzgerald
Lorsqu'elle chantonne
Et entonne
Cette douce mélodie
Magie
Des mots
Cadeaux
De poésie.
*
You make me feel so young
Tu me fais sentir si jeune!
Lorsque tu me passionnes
*
Oh! Eloigne
Ces hallucinations
Ces visions
Ces illusions
Où ton esprit
Se plonge
Dans ce tourbillon
Insensé
D'abandons
A la vie
Et à ses Souri-
Re
Rires,
Bruissements d'ailes
Eternels.
*
O toi
Qui sait,
Fais renaître
Le printemps
Dans mon cœur aimant
Chasse
Toutes ces mauvaises pensées
Pour me faire un bouquet
D'images
Aussi belles
Que celles de Pégase
En vol
*
O toi
Mon Mage
Adorable Messager
De mes pensées illuminées
*
You make me feel so young
Tu me fais sentir si jeune!
*
Quand la maladie te fuit
Et que tout à ton esprit
Tu me souris
Et me dit oui.
Un mot aimable est comme un jour de printemps. Proverbe
Ella Fitzgerald - You Make Me Feel So Young
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Par folieetespoir le 5 Avril 2014 à 12:00
Liberté
Quand reviendras-tu?
Imaginée
Rêvée
Elle semble aujourd'hui
Oubliée
Perdue dans les flots
D'une mer déchaînée
Sur ces rochers hébétés
***
Retrouveras-Tu
Les chemins
De cette énergie?
Véritable délivrance
Chance
Hors de toute vengeance
Et de toute engeance.
***
Immense
Elle offre
Au cœur humain
La légèreté
Des vastes espaces habités
***
Loin de toute tyrannie
Elle donne un doux lit
A ceux qui souffrent
En SI
-lence
***
Mais tout est si lent
Lorsque tu me mens
Comme un adolescent.
***
Toi
Qui aimas
Toi
Qui oublias
Toi
Qui déchaînas
Une pluie
Impie
***
Au sein
D' mon esprit
Qui vit
Et puis fuit
Tous ces délits
Qui te lient
A cette chienlit
Qui nous délient
Mon Ami.
***
Liberté
Mot envolé
Dans ces cieux désirés
Où mon courage se déploie
Lorsque Sage
Comme une image...
Tu deviens mon Mage.
Alors plus d'orage
Et plus de nuage.
Oh toi! Homme sans âge
J'aime tant quand tu me soulages.
***
"Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres» - Nelson Mandela
C2C-Happy Ft. D.Martin
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Par folieetespoir le 1 Avril 2014 à 12:00<figure class=" ob-pull-left ob-media-left ob-img-size-300 "> </figure>
Dois-je finalement
Te fuir
Et m'enfuir?
*
Qui parle
En toi?
*
La voix détestable
Méprisante
Et méprisable
De l'orgueil
Qui ne crée
Que le deuil.
*
Aberrante
Espérance.
*
Pourquoi continuer
Seule?
Dans le linceul
De tes noires pensées
De ces paroles envenimées.
*
Je veux me délivrer.
De cette partie de toi
Que tu continues d'alimenter
Sans vraiment
Te soucier
Du mal
Que tu te fais
*
Tu choisis
Alors la culpabilité
Mal abominable
Qui ne guérit
Rien,
Ne résout rien
Mais nourrit
L'absurdité
La destruction
Et cultive l'autopunition.
*
Je rêve pourtant
De paroles justes
Qui s'ajustent
Augustes
Paroles
Véritable creuset
Du Vrai
Paroles gaies.
*
Quand cessera le mensonge?
De ces voix
Maléfiques
Horrifiques
Tyranniques
Qui oppressent
Et maltraitent
La puissance
D'un amour
Que décidément
Non
Je ne porterai pas
Seule.
*
Si tu fuis
Je m'enfuis
*
Et nous ne serons
Alors plus
Des amis
Tant pis.
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