• La parabole de Job: réflexion sur le Mal et la Maladie

    La parabole est un récit qui contient un enseignement moral ou religieux. Ce récit est appelé "parabole" par la tradition talmudique. Le livre de Job se situe dans l'Ancien Testament et contient 42 chapitres. Ce récit pose la question suivante: l'infortune repose-t-elle toujours sur une punition divine? Pourquoi les Justes sont-ils confrontés au mal et à la souffrance?

       Les trois amis de Job répondraient par l'affirmative, déclarant que ses infortunes sont la preuve des péchés qu'il a dû commettre. Ses amis croient aussi à la réciproque, que la fortune résulte toujours d'une récompense divine, et que si Job se repentait, la vie lui sourirait à nouveau. Cependant, Job affirme et maintient qu'il est vertueux, et que son infortune n'est pas une punition, ce qui soulève la possibilité, selon sa femme, que Dieu pourrait agir en fonction de Ses caprices, raison pour laquelle elle enjoint à son mari de maudire Dieu et mourir. Job répondra d'une voix égale que « l'Éternel a donné, l'Éternel a repris, béni soit Son Nom ».  Le livre de Job pose la question du Mal, appelé "l'adversaire" et de la maladie": Satan, étant sorti de devant le Seigneur, frappa Job d'une effroyable plaie, depuis la plante des pieds jusqu'à la tête". Bien que traitant des souffrances de Job, le livre ne répond pas tout à fait à la question de savoir pourquoi Job (ou n'importe qui d'autre) connaît la souffrance, la perte de sa famille et de ses biens. Le livre explique que ce n'est pas parce que l'on a des afflictions que l'on a nécessairement péché. Le Seigneur peut utiliser l'affliction pour donner de l'expérience, de la discipline et un enseignement aussi bien que pour punir. Le pourquoi des souffrances est inconnaissable. Et comme toujours, les paraboles invitent à la prudence.

     

    Job est un homme juste et bon. Un jour, sans raison, il perd tout. Il tombe malade. Il se retrouve tout seul, et même ses amis le laissent tomber. Ils murmurent dans son dos: "Il a sûrement fait quelque chose de très mal pour avoir autant de malheurs d'un seul coup!" Job pleure et se met en colère. Il crie: "Dieu! Au secours! Aide-moi!" Job est sûr que Dieu l'entend: "Bientôt, tout ira mieux! J'ai confiance." Ses amis le prennent pour un fou. Ils se disent entre eux: "C'est sûr! Dieu l'a vraiment abandonné!" Job ne les écoute pas, il continue à prier, et crie vers Dieu sans arrêt. Finalement, Dieu répond. Bientôt, Job retrouve la santé, une nouvelle famille, une nouvelle maison et un nouveau travail. C'est une nouvelle vie.

     

    En conclusion, Port-Royal a vu dans le personnage de Job une figure de la "patience" du Christ, de sa confiance lors de la traversée de la douloureuse Passion; mais aussi un exemple pour tout chrétien, puisqu'il n'est pas de vie sans épreuves. L'auteur est inconnu: peut-être s'agit-il de Job lui-même, qui, d'origine arabe, aurait écrit dans sa langue et aurait été traduit en hébreu par Moïse; d'autres juifs ont cru que l'ouvrage avait été composé par l'un des prophètes. Le livre fait réfléchir sur l'idée que même les Justes ressentent la souffrance, inhérente à la vie.

    "Job raillé par sa femme", Georges de La Tour, huile sur toile, 1635.

    Bibliographie

    La Bible, traduction de Lemaître de Sacy, Edition Robert Laffont, collection Bouquins

    La Bible pour les enfants, Edition MAME (pour le récit résumé)

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