• La Finlande a mis en place une politique volontariste pour permettre aux SDF de trouver et d'assumer un logement. C'est en particulier le cas des malades mentaux abandonnés à la rue. Ils ont réussi à leur fournir un logement et à leur procurer des soins tout en respectant leur humanité.  Pourrait-on s'en inspirer en France ? Traduction d'une partie de l'article ci-dessous :

    Sur le site du premier hôpital psychiatrique finlandais, à Lapinlahti, dans l'ouest d'Helsinki, l'Association Alvi gère une unité d'hébergement pour 23 résidents souffrant de graves problèmes de santé mentale. Une équipe de 11 personnes travaillent 24 heures sur 24 sur le site, ce qui coûte à la ville 140 € par résident par jour. Pourtant, ici aussi, le principe de l'autonomie et de l'autosuffisance repose sur le principe du logement.

    Les résidents planifient leurs activités, y compris une tournée de magasinage et de cuisson. Ils paient tous le loyer pour leurs appartements et ont des contrats de location normaux qu'ils doivent honorer.

    «Ce sont leurs maisons», explique Juha Järvinen, directrice de l'association. «Nous travaillons chez eux, ils ne vivent pas dans notre milieu de travail. Lorsque vous laissez de l'espace pour [eux] de décider quel genre de vie ils veulent et comment l'obtenir, ils prennent le contrôle. Notre rôle est juste de leur faire comprendre les possibilités. "

    Housing First a ramené la population de sans-abri finlandaise à moins de 7 000 habitants. La majorité des sans-abri - environ 80% selon M. Kaakinen - restent chez des amis ou des parents.

    «C'est un résultat étonnant», explique Matt Downie, directeur de la politique et des affaires extérieures de Crisis. «Le problème des sans-abri était plus grand que nous.» Le Royaume-Uni pourrait-il suivre son exemple? M. Downie est sceptique. «Nous avons un système qui est exactement le contraire de Housing First. En Finlande, ils ont fait un choix stratégique [pour ce faire]; Qui leur a permis de tout changer. "

    Les chiffres sont impressionnants, mais c'est dans les histoires individuelles que l'on peut voir le succès du modèle finlandais. Matias Toivonen n'a jamais rêvé d'avoir son propre appartement, et encore moins de planifier des voyages à l'étranger, comme c'est le cas aujourd'hui. Ses années passées dans la rue ont laissé leur empreinte, dans des yeux encapuchonnés et des dents manquantes. Mais il rit tout en parlant. «Je n'imaginais pas que ma vie serait aussi bonne», dit-il.

    On peut lire la suite de l'article ici :

    http://www.insidehousing.co.uk/how-finland-fixed-homelessness/7017628.article#

    On peut le traduire à l'aide de Google traduction :

    https://translate.google.com/?hl=fr

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  • EMOPHANIE: manifestation des émotions.

    Voici une vidéo intéressante à ce sujet, une façon de voir la maladie autrement:

     

     

     

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  • Extrait d'un article de la revue cairn :

    Hitler envisage déjà un programme plus vaste de suppression des malades mentaux, alors qu’il ne prévoit pas encore la destruction physique des Juifs. Le premier meurtre de nature génocidaire est perpétré dans le Reich, sur des citoyens allemands, dans le cadre d’une politique d’hygiène raciale négative, mais aussi pour répondre à un besoin économique. À l’automne 1939, Hitler signe de sa main – et c’est le seul document concernant un meurtre de masse signé par lui – un texte donnant à Brandt et à Bouhler mandat pour déclencher, sous le prétexte d’euthanasie, l’élimination des porteurs de « maladies incurables ». Il donne son sens à ce document en l’antidatant du 1er septembre 1939 – ce qui lie la guerre à ce projet. Cette décision a pour but de libérer des lits pour les blessés de guerre. Elle a également l’avantage de réduire la charge économique que représente pour l’État l’hospitalisation des malades mentaux. Hitler signe ce document pour éviter les difficultés qu’entraîneraient pour le ministère de la Justice des meurtres anarchiques dans les asiles d’aliénés.

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    Le 21 septembre, le ministère de l’Intérieur recense tous les asiles du Reich où sont hospitalisés des malades mentaux, des épileptiques et des faibles d’esprit et ceux-ci sont enregistrés dès le 9 octobre. 20 % des lits doivent être libérés, soit 65 000. Cette décision est fondée sur une estimation : sur 1 000 Allemands, 10 nécessitent un traitement psychiatrique et 5 sont hospitalisés ; sur les 5, un doit être inclus dans le programme d’élimination. Dès octobre, la SS est incorporée dans le processus de destruction, mais celui-ci demeure – et c’est un cas unique dans le vaste système d’extermination des nazis – initié par la chancellerie du Führer. À Berlin, au 4 Tiergartenstrasse, est installée une « Communauté de travail du Reich pour les asiles » chargée de distribuer les questionnaires, de les adresser dès réception à un comité d’experts, puis à deux super-experts qui prennent la décision finale pour chaque dossier sans jamais avoir vu la personne concernée. Cet organisme centralisateur, baptisé par acronymie du nom de code T4, envoie ensuite aux directeurs d’asile la liste des patients à transférer [23][23] Sur l’opération T4, les ouvrages de référence sont :.... Il est également chargé de gérer les aspects financiers de l’opération. La T4 dépend de la chancellerie du Führer et du ministère de l’Intérieur, mais certains experts sont des médecins SS. Une société de transports appartenant à la SS est chargée de transférer les personnes sélectionnées vers des centres intermédiaires, des hôpitaux où elles attendent quelques semaines avant d’être envoyées dans les centres de mise à mort. Six « instituts d’euthanasie » sont installés dans le Reich, chacun sous la direction d’un médecin SS : Brandenburg et Grafeneck, qui fonctionnent dès janvier 1940 ; Hadamar et Sonnenstein à partir de mai ; Bernburg, en septembre ; enfin, Hartheim où est installé en janvier 1941 le personnel de Grafeneck après la fermeture de ce centre. Après quelques tâtonnements, une procédure uniforme est adoptée : les victimes dévêtues sont conduites dans une salle de douche fictive où elles sont gazées par du monoxyde de carbone diffusé par les pommeaux de douche et provenant de bombonnes placées dans une pièce voisine. Les cadavres sont ensuite incinérés dans des fours crématoires. La cause du décès est camouflée et un avis de décès est ensuite envoyé aux familles. Ce camouflage a pour but de prévenir un effet démobilisateur de la population allemande alors que le régime veut maintenir l’élan guerrier du peuple. S’il y a parmi les familles – même parmi les membres du parti – et dans les Églises des résistances, celles-ci contribuent seulement à faire interrompre cette opération criminelle en août 1941, alors que le quota prévu est dépassé : plus de 70 000 personnes assassinées, toutes des citoyens allemands, les asiles ayant été dans les années précédentes « épurés » de leurs pensionnaires juifs. Ce meurtre de masse démontre la capacité du peuple allemand à accepter une politique d’extermination, pourvu qu’elle soit expliquée. Il a en outre valeur d’expérimentation tant dans la formation des tueurs que dans la mise au point des techniques de mise à mort.

     

    Lire la suite :

     

    https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-shoah-2007-1-page-15.htm

     

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