• Cette vidéo est extraite de la fin de l'ouvrage JOIE SUPREME de Tchouang-Tseu. Elle est la lecture de ce moment qui relate l'histoire du vieux pêcheur qui apporte une leçon de sagesse à Confucius (sage chinois du VI et V ème siècle av. J.C. Le confucianisme inspira le taoïsme). Il est intéressant de voir que les sagesses du monde se recoupent, châtiant l'orgueil, comme poison mental, la flatterie, la flagornerie (flatterie basse et intéressée, ne distinguant pas le bien et le mal), la corruption, la duplicité...Soigner sa santé mentale, n'est-ce pas aller vers plus de vertus et de sagesse? Cette vidéo invitera à une méditation sur nos actions et nos pensées. Même les hommes considérés comme étant les plus sages, tels que Confucius, apprennent encore jusqu'à la fin de leurs jours en écoutant des sages moins réputés et en en tirant des leçons. L'humilité de Confucius est soulignée dans ce texte, car il est capable de se remettre en question lorsque le discours qu'il entend est juste. Il ne se cache pas derrière sa notoriété ou sa grandeur reconnue.

     

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  • Si la sagesse s'oppose à la folie, alors l'être humain qui souffre des excès de ses émotions qui le dépassent et l'anéantissent parfois, peut écouter la voix du sage chinois Tchouang-Tseu à travers l'histoire de la mort de sa femme. Il vécut au IV ème avant J.C et est connu comme un des maîtres du taoïsme, puisqu'il a fait l'éloge du vide, du silence et du non-agir qu'il compare à l'action de la terre et du ciel, ancrés dans la vie, mais sans mouvement.

    Ecoutez donc cette vidéo qui résume en une minute ce petit récit pour mettre un peu de baume au coeur, face au décès d'une personne aimée.

     

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  • Simone Weil a refusé toute facilité et tout chemin tracé. Philosophe, ouvrière et mystique chrétienne, elle met en conformité sa vie et sa pensée… jusqu’à l’épuisement. Et si l’âme avait, au même titre que le corps, des besoins fondamentaux ? Pour Simone Weil, cela ne fait aucun doute, et leur satisfaction est une obligation. Disparue en 1943, à seulement 34 ans, elle détonne : voici une philosophe à l’œuvre singulière, inclassable, doublée d’une militante de la cause ouvrière et d’une mystique tendue vers Dieu et l’absolu. À la fin de sa vie, elle fait de l’enracinement l’un des besoins vitaux de l’âme : il est nécessaire pour l’homme d’avoir des racines, d’inscrire et de construire son identité au sein de milieux sociaux, culturels ou professionnels.

    Ce blog entend montrer que la spiritualité est un moyen de lutter contre la souffrance psychique, que l'ouverture à Dieu (encore faut-il savoir ce qu'on met derrière ce mot) peut être une aide lorsque le malheur survient. Simone Weil explique que le malheur, sans Dieu, c'est l'enfer. La vidéo ci-dessous est une création inédite, conçue pour ce blog et mettant en valeur les plus belles citations de Simone Weil extraites de PENSEES SANS ORDRE SUR L'AMOUR de DIEU. Simone Weil est une femme encore trop méconnue à notre époque et qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme "Simone Veil" (qui lutta en faveur de la légalisation de l'avortement en France) et qui vécut à la même époque.

     

     

     

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  • La Toussaint: la fête de tous les Saints, de ceux qui sont connus et des inconnus- ceux qui cheminent vers la Sainteté-. Entraînement par l'Amour passe par la souffrance. Avec un morceau d'humain, on peut voir tout le divin. Expression de la liturgie: "les Saint ne cessent d'intercéder pour nous." Il faut leur demander de l'aide.

    Heureux les pauvres/ Heureux les doux/ (cf: les Béatitudes). "Faisons ici mémoire." (faire= réaliser). On est réuni avec tous les Saints, de tous les temps. Le passé se réalise dans un instant universel. La Toussaint= grande communion de tous ceux qui sont en marche.

    Les Saints sont comme des grains de bois et forment les maillons du chapelet. On les sent vivants autour de nous. Ils sont dans notre souvenir, notre coeur, notre mémoire. Les Saints sont des vivants, les autres sont des endormis. Tous les Saints ont eu de l'enthousiasme. Le père du Père André-Marie a fait la guerre de -14. Il a souffert toute sa vie de douleurs fantômes. Ce sont les neurones du cerveau qui restent traumatisées. Sa douleur était localisé au niveau du bras qu'il n'avait plus. Beaucoup de gens sont marqués par des douleurs de leur enfance. Il n'y a que le pardon qui peut retirer la douleur, l'écoute aussi. Pourquoi souffrir deux fois de la même souffrance? A moins qu'on ne l'ait pas bien digérée. Elle revient alors avec des hauts le coeur. Ceux qui ont pardonné atteignent un état de bienveillance. La Toussaint est un hommage aux Saints, à la bonté de Dieu. Il faut apprendre à être tout neuf à chaque instant. On s'emprisonne souvent soi-même. Nous devrions toujours habiller notre mémoire et notre coeur des habits du dimanche. Il faut appuyer sur le bouton "poubelle" de l'appareil photo pour retirer la bêtise humaine, la mesquinerie. Il faut réapprendre comme si on n'avait jamais rien su.

    Attention à la rumination! Se nourrir des aliments déjà ingérés. Il faut éviter de ruminer nos inquiétudes. Il est important de ne ruminer que nos instants de bonheur, de jouir de vivre. Quand le malaise cesse, on est dans le bienaise. On passe d'un état à un autre. La vie est pleine de pages blanches à écrire. L'enfant vient du coeur de la maman, de celui de Dieu. Il est important d'ouvrir la cage de soi-même: le passé est parfois emprisonnant, il faut savoir s'en libérer: "laisse courir la flamme, laisse parler ton coeur."

    Le Père André-Marie était dyslexique: il avait du mal à l'école et avait peur de ne pas être prêtre. Il répétait beaucoup pour apprendre. Il regrette que les dates à apprendre soient des dates de guerre. Il aimait l'Amour, prier vrai, les billets doux avec Jésus. Il a l'impression dans ses souvenirs d'enfance d'avoir toujours eu tout faux aux yeux des autres et pourtant, il avait le sentiment d'avoir tout vrai. La miséricorde est née en lui de ces événements là. Il veut aujourd'hui apprendre par coeur (avec son coeur), de tout vouloir gratuit. Ses souvenirs d'enfance sont douloureux. Une femme est interviewée, elle disait qu'elle avait souffert durant son enfance, qu'elle voulait être invisible. Elle a perdu une petite fille de 11 ans et demi, enterrée en Italie. Elle n'a jamais réussi à perdre l'Amour qu'elle avait pour sa petite fille morte. Elle a rêvé du Christ une nuit et depuis, elle a pardonné à tous. Le Père André-Marie pleurait beaucoup en tant qu'enfant. Maintenant, il veut inventer des histoires de complicité et d'amour avec tout le monde.

    On assiste à une destructuration de nos valeurs traditionnelles qui s'appuie sur une forme de pessimisme. La consommation de masse permet à l'économie mondiale de perdurer. On change de tout, même de femme et de mari. On fait également des paroles de Dieu jetables. Avant, on faisait des missels qui servaient pour toute la vie. Plus on a de valeurs spirituelles et morales, plus notre vie intérieure est riche.

    Lien

    http://www.chryswahkpaly.com/AC/PereAndreMarie/archives.html

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