• La société aurait-elle une part de responsabilité dans l'émergence de la folie?

     

    Dernière image du juge et de l'assassin

    Dernière image du "juge et de l'assassin" de Bertrand Tavernier.

    Bouvier, connu sous le nom de Joseph Vacher (XIX ème siècle), à l'époque où éclata l'affaire Dreyfus.

    Tavernier s'inspira de l'histoire vraie de cet homme pour en dresser son portrait. Il est joué par Michel Galabru.

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    Une brève histoire du film

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    Philippe Sarde, Complainte de Bouvier (pensées de ceux qui ont souhaité sa mort et celles de Dreyfus, comme on peut le voir à l'arrière-plan.

    La peine de mort était encore légale.)

    Une des chansons du film mettant en avant la haine de ceux qui ont voulu qu'il meure. Bouvier fut guillotiné.

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    Une réflexion complexe sur le thème de la folie: "Le juge et l'assassin" de Bertrand Tavernier

    Bouvier, juste avant de mourir guillotiné.

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  • Les propos recueillis proviennent d'une personne ayant souffert d'une maladie psychique. Ils prouvent à quel point chacun peut être lucide sur ce qu'il vit ou a vécu. Il est donc important de faire confiance, lorsqu'on entoure une personne souffrante:

     

    "Ce n'est pas forcément facile d'être sympathique quand on doit faire face à cette maladie, elle t'étouffe, elle ne te laisse pas de répit. Pour être sympathique, il faut un minimum de quiétude, il me semble. C'est bien sûr aussi une question de caractère.Ce n'est pas facile de maitriser ses réactions quand on est malade, ça dépend du degré et aussi du fait qu'on en ait conscience ou pas. On ne voit pas le monde comme les autres le voient mais à travers un filtre déformant et grossissant. Ce qui peut paraitre une bricole pour d'autres, peut prendre alors une importance vitale. C'est difficile à comprendre.

    Les personnes souffrant d'une maladie psychique  peuvent percevoir des choses qui n'existent pas ou tout au moins pas dans notre univers:
    les fous ne sont pas déraisonnables, ils raisonnent bien, mais ils raisonnent sur des choses qu'on ne voit pas.

    Il faut beaucoup de tact pour ne pas blesser ceux qui souffrent. Il est important de bien avoir présent à l'esprit que ce sont eux qui connaissent le mieux et le plus précisément leur maladie. Les autres n'en ont qu'un vague aperçu et en plus déformé.

    Ce qui soulage ? C'est une grande question. Dieu sans doute. Le reste n'est qu'aléatoire. Il faut se rendre compte que cette maladie est très tenace, elle résiste à tout. Ce qui fait du bien malgré tout, c'est le regard bienveillant des autres mais surtout pas la condescendance."

     

    Toute la difficulté est de parvenir à se comprendre pour trouver un point d'équilibre.

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