• Prière à l'ange MEBAHIAH

     

    A toi Ange Mebahiah ,

    Aide-nous à lutter contre la mal-adie

    Le mal-à-dire, le malheur et la folie

    Par la grâce de ta conscience et de ta lumière bleutée

    Miroir de ce beau ciel étoilé.

    ***

    Tu apportes la clarté

    La vigueur des mots et des idées

    A qui sait les utiliser.

    ***

    Nous avons besoin de méditer

    Pour mieux communiquer

    Et respirer

    Ton air frais

    La douceur de ta présence

    Plus pure qu'un diamant brillant

    Dans ce ciel charmant et bienveillant.

    ***

    C'est toi qui apportes aussi la paix

    Qui apaise la haine

    Et fait naître l'amour

    Favorisant la fraternité

    Luttant contre les inimitiés.

    ***

    Ta justesse, ton allégresse et ta grande hardiesse

    Nous aident à aller vers plus de lucidité et de bonté.

    ***

    Tu nous donnes le sens du devoir et des responsabilités

    Tu sais nous pousser à nous engager 

    En nous offrant la force de lutter contre l'adversité.

    ***

    Tu nous aides à repousser l'opacité mentale

    Et l'absence de tout élan de sentimentalité

    Pour nous mener vers plus de spiritualité.

    ***

    Que ta Lumière nous soutienne

    Et c'est sous ton règne

    Que j'espère commencer

    Cette nouvelle Année

    2015

    Aussi mystique

    Que profonde

    et ronde

    Dans cet élan merveilleux

    De générosité et d'éloquence

    Que tu détiens

    Bel ange Mebahiah

    Toi  qui nous guidas

    Et nous aimas

    En nous donnant la Force et la Foi

    De croire en Toi.

    Toi, Mebahiah.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Cet article est un résumé du chapitre du livre cité en bibliographie portant sur la "psychologie bouddhiste" dont l'intervenant est Matthieu Ricard, fils de Jean-François Revel -célèbre philosophe, ayant pris un pseudonyme- et de Yahne Le Toumelin, artiste proche d'André Breton. Il a eu pour parrain G.I Gurdjeff, le mystique russe qui comptait nombre d'adeptes parmi les intellectuels français des années 50. Matthieu Ricard est devenu moine bouddhiste et c'est un interprète du Dalaï Lama.

    Qu'est-ce qu'une émotion négative ou destructrice?

    Les émotions négatives sont celles qui font du mal à nous comme à autrui. Matthieu Ricard dans le chapitre une "psychologie bouddhiste" explique que le bouddhisme réfléchit sur le développement de l'esprit, c'est pourquoi finalement il peut aider à soigner ou à accompagner les personnes souffrant de troubles mentaux. L'émotion négative empêche de voir la réalité telle qu'elle est. Il y a alors un écart entre l'apparence des choses et la réalité. Les émotions perturbatrices restreignent notre liberté, car elles contraignent nos pensées à s'enchaîner de manière à nous faire penser, parler et agir de façon biaisée. Au contraire, les émotions constructives sont porteuses d'une appréciation plus correcte de la nature de ce qu'on perçoit -elles reposent sur un raisonnement sain.

    Selon les bouddhistes, il existe 5 grands types d'émotions négatives:

    -la haine: envie profonde de faire du tort à quelqu'un, de lui nuire, de détruire son bonheur. Elle est liée à beaucoup d'émotions voisines telles que le ressentiment, la rancune, le mépris, l'animosité.

    -le désir ou l'attachement: s'agripper à notre perception des choses.

    -la confusion mentale: l'absence de discernement, le manque de clairvoyance,  ne pas savoir guider ses actions.

    -l'orgueil: il s'accompagne souvent d'un mépris pour autrui et d'un aveuglement à ses propres défauts.

    -la jalousie: incapacité à se réjouir du bonheur des autres.

     

    Comment lutter contre les émotions négatives?

    Il faut leur chercher des antidotes, en cultivant leur contraire: pour la haine, ce serait l'amour; pour l'absence de discernement, la lucidité; pour la jalousie, l'altruisme et enfin pour l'orgueil, l'humilité. Il est possible aussi de pratiquer la méditation en prenant conscience de la vacuité de ces émotions fugaces. Il suffit de les regarder passer sous nos yeux pour les voir s'évanouir comme les nuages cachant le soleil. Enfin, l'épanouissement est un autre moyen de ne plus souffrir la présence de ces sensations négatives. Ces dernières jailliront alors avec moins de force. Avec l'expérience, on atteint un stade où la bonté baigne l'esprit.

     Bibliographie

    Surmonter les émotions destructrices (un dialogue avec le Dalaï Lama) - Daniel Goleman (auteur de L'Intelligence émotionnelle)

    LIEN INTERNE

    La nature fondamentale de l'esprit:

    http://folieetespoirblog.eklablog.com/la-nature-fondamentale-de-l-esprit-matthieu-ricard-a114132686

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  • Sainte Thérèse de Lisieux

     

    Thérèse de Lisieux qui a été faite sainte a souffert de maladie psychique. Elle en parle avec sincérité et douceur dans ses écrits :

    Il n’est pas surprenant que j’aie craint d’avoir paru malade sans l’être en effet, car je disais et je faisais des choses que je ne pensais pas, presque toujours je paraissais en délire, disant des paroles qui n’avaient pas de sens et cependant je suis sûre de n’avoir pas été privée un seul instant de l’usage de ma raison… Je paraissais souvent évanouie, ne faisant pas le plus léger mouvement, alors je me serais laissé faire tout ce qu’on aurait voulu, même tuer, pourtant j’entendais tout ce qui se disait autour de moi et je me rappelle encore de tout… Il m’est arrivé une fois d’être longtemps sans pouvoir ouvrir les yeux et de les ouvrir un instant pendant que je me trouvais seule…

    Elle exprime ce que beaucoup de malades ressentent cruellement : alors qu’on les croit fous et dénués de toute raison, ils entendent et comprennent tout ce qu’on dit même quand ils délirent.

    Je crois que le démon avait reçu un pouvoir extérieur sur moi mais [29r°] qu’il ne pouvait approcher de mon âme ni de mon esprit, si ce n’est pour m’inspirer des frayeurs très grandes de certaines choses, par exemple pour des remèdes très simples qu’on essayait en vain de me faire accepter.

    Mais si le Bon Dieu permettait au démon de s’approcher de moi il m’envoyait aussi des anges visibles… Marie était toujours auprès de mon lit me soignant et me consolant avec la tendresse d’une Mère, jamais elle ne témoigna le plus petit ennui et cependant je lui donnais beaucoup de mal, ne souffrant pas qu’elle s’éloigne de moi. 

    Elle attribue sa maladie au démon conformément aux croyances de l’époque. Qu’en est-il en réalité ? Est-ce qu’on figure ainsi la cause de la maladie que personne ne connait ?

    Et ma Céline chérie, que n’a-t-elle pas fait pour sa Thérèse ?… Le Dimanche au lieu d’aller se promener elle venait s’enfermer des heures entières avec une pauvre petite fille qui ressemblait à une idiote ; vraiment [29v°] il fallait de l’amour pour ne pas me fuir…

    Ah ! mes chères petites Sœurs, que je vous ai fait souffrir !… personne ne vous avait fait autant de peine que moi et personne n’avait reçu autant d’amour que vous m’en avez prodigué… Heureusement, j’aurai le Ciel pour me venger, mon Epoux est très riche et je puiserai dans ses trésors d’amour afin de vous rendre au centuple tout ce que vous avez souffert à cause de moi…

    Elle se rend coupable d’infliger de la souffrance aux autres alors que c’est elle qui souffre le martyre. C’est encore un trait que reconnaitront ceux qui ont vécu la maladie.

    Un jour je vis Papa entrer dans la chambre de Marie où j’étais couchée ; il lui donna plusieurs pièces d’or avec une expression de grande tristesse et lui dit d’écrire à Paris et de faire dire des messes à Notre-Dame des Victoires pour qu’elle guérisse sa pauvre petite fille. Ah ! que je fus touchée en voyant la Foi et l’Amour de mon Roi chéri ! [30r°] J’aurais voulu pouvoir lui dire que j’étais guérie, mais je lui avais déjà fait assez de fausses joies, ce n’était pas mes désirs qui pouvaient faire un miracle, car il en fallait un pour me guérir… Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit.

    Un Dimanche (pendant la neuvaine de messes), Marie sortit dans le jardin me laissant avec Léonie qui lisait auprès de la fenêtre, au bout de quelques minutes je me mis à appeler presque tout bas : « Mama… Mama… ». Léonie étant habituée à m’entendre toujours appeler ainsi, ne fit pas attention à moi. Ceci dura longtemps, alors j’appelai plus fort et enfin Marie revint, je la vis parfaitement entrer, mais je ne pouvais dire que je la reconnaissais et je continuais d’appeler toujours plus fort : « Mama… ». Je souffrais beaucoup de cette lutte forcée et inexplicable et Marie en souffrait peut-être encore plus que moi ; après de vains efforts pour me montrer qu’elle était auprès de moi, elle se mit à genoux auprès de mon lit avec Léonie et Céline puis se tournant vers la Sainte Vierge et la priant avec la ferveur d’une Mère qui demande la vie de son enfant, Marie obtint ce qu’elle désirait…

    Tout à coup la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n’avais rien vu de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le « ravissant sourire de la SteVierge ». Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues, mais c’était des larmes de joie sans mélange… Ah ! pensai-je, la Sainte Vierge m’a souri, que je suis heureuse… oui [30v°] mais jamais je ne le dirai à personne, car alors mon bonheur disparaîtrait. Sans aucun effort je baissai les yeux, et je vis Marie qui me regardait avec amour ; elle semblait émue et paraissait se douter de la faveur que la Sainte Vierge m’avait accordée… Ah ! c’était bien à elle, à ses prières touchantes que je devais la grâce du sourire de la Reine des Cieux. En voyant mon regard fixé sur la Sainte Vierge, elle s’était dit : « Thérèse est guérie ! » Oui, la petite fleur allait renaître à la vie, le Rayon lumineux qui l’avait réchauffée ne devait pas arrêter ses bienfaits ; il n’agit pas tout d’un coup, mais doucement, suavement, il releva sa fleur et la fortifia de telle sorte que cinq ans après elle s’épanouissait sur la montagne fertile du Carmel.

    Pour Thérèse, c’est Marie qui a été à l’origine de sa guérison. D’autres disent y compris dans l’église qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une vision authentique ou d’une hallucination. Thérèse a été guérie, elle en témoigne, pourquoi mettrait-on sa parole en doute ?

    Pour lire la suite :

     

    http://www.carmel.asso.fr/Les-cinq-annees-les-plus-tristes.html#Sourire

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  • La parabole est un récit qui contient un enseignement moral ou religieux. Ce récit est appelé "parabole" par la tradition talmudique. Le livre de Job se situe dans l'Ancien Testament et contient 42 chapitres. Ce récit pose la question suivante: l'infortune repose-t-elle toujours sur une punition divine? Pourquoi les Justes sont-ils confrontés au mal et à la souffrance?

       Les trois amis de Job répondraient par l'affirmative, déclarant que ses infortunes sont la preuve des péchés qu'il a dû commettre. Ses amis croient aussi à la réciproque, que la fortune résulte toujours d'une récompense divine, et que si Job se repentait, la vie lui sourirait à nouveau. Cependant, Job affirme et maintient qu'il est vertueux, et que son infortune n'est pas une punition, ce qui soulève la possibilité, selon sa femme, que Dieu pourrait agir en fonction de Ses caprices, raison pour laquelle elle enjoint à son mari de maudire Dieu et mourir. Job répondra d'une voix égale que « l'Éternel a donné, l'Éternel a repris, béni soit Son Nom ».  Le livre de Job pose la question du Mal, appelé "l'adversaire" et de la maladie": Satan, étant sorti de devant le Seigneur, frappa Job d'une effroyable plaie, depuis la plante des pieds jusqu'à la tête". Bien que traitant des souffrances de Job, le livre ne répond pas tout à fait à la question de savoir pourquoi Job (ou n'importe qui d'autre) connaît la souffrance, la perte de sa famille et de ses biens. Le livre explique que ce n'est pas parce que l'on a des afflictions que l'on a nécessairement péché. Le Seigneur peut utiliser l'affliction pour donner de l'expérience, de la discipline et un enseignement aussi bien que pour punir. Le pourquoi des souffrances est inconnaissable. Et comme toujours, les paraboles invitent à la prudence.

     

    Job est un homme juste et bon. Un jour, sans raison, il perd tout. Il tombe malade. Il se retrouve tout seul, et même ses amis le laissent tomber. Ils murmurent dans son dos: "Il a sûrement fait quelque chose de très mal pour avoir autant de malheurs d'un seul coup!" Job pleure et se met en colère. Il crie: "Dieu! Au secours! Aide-moi!" Job est sûr que Dieu l'entend: "Bientôt, tout ira mieux! J'ai confiance." Ses amis le prennent pour un fou. Ils se disent entre eux: "C'est sûr! Dieu l'a vraiment abandonné!" Job ne les écoute pas, il continue à prier, et crie vers Dieu sans arrêt. Finalement, Dieu répond. Bientôt, Job retrouve la santé, une nouvelle famille, une nouvelle maison et un nouveau travail. C'est une nouvelle vie.

     

    En conclusion, Port-Royal a vu dans le personnage de Job une figure de la "patience" du Christ, de sa confiance lors de la traversée de la douloureuse Passion; mais aussi un exemple pour tout chrétien, puisqu'il n'est pas de vie sans épreuves. L'auteur est inconnu: peut-être s'agit-il de Job lui-même, qui, d'origine arabe, aurait écrit dans sa langue et aurait été traduit en hébreu par Moïse; d'autres juifs ont cru que l'ouvrage avait été composé par l'un des prophètes. Le livre fait réfléchir sur l'idée que même les Justes ressentent la souffrance, inhérente à la vie.

    "Job raillé par sa femme", Georges de La Tour, huile sur toile, 1635.

    Bibliographie

    La Bible, traduction de Lemaître de Sacy, Edition Robert Laffont, collection Bouquins

    La Bible pour les enfants, Edition MAME (pour le récit résumé)

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    Serge Carfantan, docteur et agrégé de philosophie,  sur son site "philosophie et spiritualité" s'interroge sur les notions de raison et de folie: la raison peut-elle expliquer la folie?

    Le règne de l'illusion

    L'auteur met l'accent sur le fait qu'être dans l'illusion, c'est être dans une représentation de Soi. Nous ne sommes donc plus dans l'illusion lorsque nous sommes en contact avec notre être profond. Je perds donc la raison lorsque je m'imagine que je deviens cette représentation et que je m'identifie à elle. Or que fait le fou si ce n'est cela? Que  fait-il sinon tomber dans une sorte d'hallucinations vis-à-vis de ses propres représentations? Il devient un autre, coupé de lui-même. Il finit par croire que ses représentations qui ne sont pourtant que pures illusions sont la réalité. Il sombre alors dans une forme de confusion qui l'enferme et empêche son plein épanouissement. N'est-ce pas cette folie qui nous guette lorsque nous nous prenons pour un personnage: un "ministre", "Jésus" ou un "héros". Tout cela n'est qu'image de soi.

    Folie et troubles mentaux

    La santé mentale est un état d'équilibre au sein de la subjectivité elle-même. Dans la maladie mentale, il y a une forme d'aliénation, c'est-à-dire que le sujet devient autre que soi. Il ne parvient plus à rester soi. C'est comme si l'inconscient se retournait comme un gant, usurpant la place du conscient, le sujet se perdant dans ses propres contenus mentaux. La santé, au sens étymologique, signifie être établi dans le Soi. Ce qui pose problème dans la maladie mentale, ce n'est pas la représentation, mais l'identification à la représentation, tout comme le rêveur qui semble avoir perdu la raison puisqu'il devient un autre que lui-même dans son rêve. Le rêveur est alors en proie à un cinéma mental dont il est lui-même l'auteur. La petite folie du rêve ne tient pas au spectacle, mais à l'identification à ce que le sujet voit. Si au sein du rêve apparaissait une conscience témoin, le rêve cesserait d'être aliénant, il ne serait plus qu'un jeu de l'imagination. Le passage à la vigilance met fin chaque matin à l'identification, c'est pourquoi nous sommes protégés de la folie. Le malheur, c'est que nous pouvons y retomber dans l'état de veille, comme dans le cas de la psychose hallucinatoire. Il suffit que jaillisse une explosion émotionnelle pour que nous retombions dans cette identification. Il faudrait alors savoir flotter sur les émotions sans être emportées par elles. Mais notre folie ordinaire est de suivre l'emportement du mental, sans s'en protéger. Hippocrate disait à juste titre que la colère était une courte folie.

    Comment guérir?

    Il faut parvenir à se détacher du fonctionnement du mental: être témoin du mental et cesser de s'identifier à lui, en tentant de dénouer les nœuds psychiques qui créent le trouble mental. Comprendre que je ne suis pas le mental. Je le vois juste défiler sous mes yeux et je m'en libère. Cette compréhension permet de rétablir l'équilibre de la conscience. L'affolement est dans la pensée, dans le mental, pas dans le Soi. La vraie libération est une libération du mental et de son emprise en étant présent à soi et en cessant de ressasser le passé et les émotions négatives comme un vieux disque usé. Il s'agit de construire un présent positif. 

     

     

     

     

    Bibliographie

    Ce que raison veut dire:

    http://www.amazon.fr/que-raison-veut-dire-spiritualit%C3%A9-ebook/dp/B00NAX3L64/ref=sr_1_fkmr0_2?ie=UTF8&qid=1419564665&sr=8-2-fkmr0&keywords=carfantan+raison+et+fole

    Lien externe

    Site philosophie et spiritualité: http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/raison2.htm

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